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Le FMI annonce un pré-accord de 83 millions de dollars
Publié le mardi 10 septembre 2013  |  republicoftogo.com




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Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi soir avoir donné son pré-accord à un plan d'aide d'environ 83 millions de dollars en faveur du Togo afin de l'aider à combler ses déficits publics.

Une mission du Fonds dirigée par Montfort Mlachila a séjourné au Togo du 21 septembre au 6 septembre pour mener les consultations annuelles et s'entretenir avec les autorités sur un éventuel appui au programme de réforme économique du gouvernement dans le cadre d'un accord triennal au titre de la facilité élargie du crédit (FEC).

À l'issue de la visite, M. Mlachila a indiqué que ‘Les services du FMI se sont entendus avec les autorités sur un programme économique qui pourrait être appuyé par un accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit pour un total avoisinant 55 millions de DTS (environ 41 milliards de francs CFA). L'accord doit être examiné par la direction du FMI et approuvé par le Conseil d'administration.

Le FMI estime que la situation économique du Togo reste favorable, de même que les perspectives, en dépit d'une conjoncture économique mondiale morose.

La croissance économique réelle s'est accélérée en 2012 pour atteindre 5,9 %, contre 4,8 % en 2011, grâce au dynamisme de l'agriculture, des mines et du bâtiment. La croissance devrait ralentir légèrement en 2013 pour avoisiner 5½ % en raison des conditions atmosphériques défavorables et d'un fléchissement de l'activité minière. Cependant, la croissance devrait rebondir à 6 % environ en moyenne au cours des trois prochaines années dû à une bonne performance agricole et des exportations.
En 2012, l'inflation a été faible, atteignant 2,6 % en moyenne, et les perspectives sont stables. Le déficit des transactions extérieures courantes est estimé à 11,8 % du PIB en 2012, mais il devrait diminuer fortement à moyen terme.

Les finances publiques ont été mises sous pression en 2013 en partie à cause du budget expansionniste. En conséquence, les autorités ont pris des mesures résolues et un budget révisé a été approuvé au milieu de l'année pour stabiliser la situation budgétaire. Les recettes se portent bien, notamment sur le plan des douanes, mais leur croissance a été inférieure à celle des dépenses. En particulier, les dépenses relatives aux élections ont été supérieures aux montants inscrits au budget, et les subventions énergétiques restent élevées.

Le rythme des réformes structurelles a ralenti notablement depuis que le pays a atteint le point d'achèvement de l'initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE), et la gestion de la dette publique s'est détériorée. Les autorités ont pu privatiser deux banques avec succès, mais la privatisation de deux autres établissement a échoué, note le FMI.

Les réformes dans les secteurs des mines, des télécommunications et de l'énergie ont progressé lentement.

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