L’enlèvement de 213 jeunes filles nigérianes par la secte Boko Haram, le 14 avril 2014, ne cesse de susciter de vies émotions, tant sur le plan national qu’international. La dernière en date est des femmes leaders togolaises qui ont exprimé leur indignation face à cet « acte vil et inhumain ».
Elles disent fustiger « cet acte barbare de Boko Haram qu’aucune religion ne peut admettre », et demandent par conséquent aux ravisseurs « de libérer sans délai ces jeunes filles ». C’était au cours d’un point
de presse tenu ce jeudi à Lomé.
Selon les femmes leaders togolaises, à la tête desquelles se trouvaient Me Kadjaka Abougnima, cette action de la secte Boko Haram est
loin de ce qu’elle-même appelle son principe, notamment la lutte contre
l’éducation occidentale. Plutôt, c’est « une véritable violation des
droits fondamentaux de l’Homme, dont les conséquences affecteront à
jamais la vie de ces adolescentes » ; et « c’est un acte contre lequel
nul ne doit rester indifférent ». Un des impacts négatifs de cet acte
ignoble, selon les femmes leaders togolaises, la compromission des
études desdites jeunes filles, sans oublier « les violences physiques,
morales et intellectuelles dont elles font constamment l’objet ».
Face donc à cette situation, « les femmes leaders togolaises
expriment leur indignation ». Aussi expriment-elles leur soutien à deux
entités dans cette affaire. D’abord, « à toutes les familles victimes et
les encouragent à garder l’espoir de retrouver bientôt leurs filles
saines et sauves ». Et ensuite, au « Gouvernement nigérian et ses
partenaires internationaux, à travers leurs efforts de retrouver ces
filles ». Cette condition remplie, ces filles ainsi que leurs familles
respectives retrouveront « le goût et la joie de vivre à nouveau dans un
monde de Liberté et de Justice ».