Décidément, tout porte à croire que, le dialogue politique, en cours ne prendra pas
fin, le 31 mai comme annoncé. Ceci dans la mesure où, l’on a passé déjà
quatre jours pour s’accorder finalement sur la nécessité du choix d’un
facilitateur.
Selon les termes du communiqué ayant sanctionné les travaux ce jeudi,
« le dialogue s’est accordé sur la désignation d’un facilitateur. A
cet effet, des contacts ont été pris et des démarches sont en cours ».
Rien n’a en tout cas filtré sur les noms qui sont soumis à
l’appréciation des uns et des autres.
Mais on se souvient que mardi dernier, les partis membres du CST, à
savoir l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) et l’ADDI (Alliance
des Démocrates pour le Développement Intégral), qui semblent y tenir à
la désignation d’un facilitateur pour conduire les travaux, ont avancé
les noms de Mgr Nicodème Barrigah ou encore du président de l’Eglise
méthodiste du Togo. Plus loin le vice président de l’ANC, Patrick
Lawson, en a fait une question de raillerie en indiquant chez nos
confrères de Togovisions.com que « un prélat, un pasteur, un hounon,
l’essentiel c’est que la personne soit de bonne foi ». En le prenant au
mot, on peut dès lors croire que le parti orange sera également de bonne
foi au cas où les deux noms évoqués par le chargé de communication du
CST, Francis Pedro Amouzou ne seront pas retenus.
Pour ce qui est des précédents jours de discussion, il est à noter
que outre ce que les partis sont finalement tombés d’accord sur l’option
d’un facilitateur, il s’est dégagé une entente sur les modalités de
discussion, la mise en œuvre des propositions qui seront retenues et
l’agenda détaillé des discussions.