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Séminaire international de Formation sur la Sécurité sur Internet à Abidjan
Publié le vendredi 23 mai 2014  |  Le Télégramme du Togo




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Togo - Dr. Brooks, formateur : « Ce projet de formation…est un projet initié pour contrer la censure et la surveillance sur Internet »

Du 12 au 16 mai 2014, une trentaine de journalistes, bloggeurs et activistes des Droits de l’Homme venus des différents pays d’Afrique de l’Ouest/Golfe de Guinée étaient en formation à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Organisée par l’association Internet Sans Frontière en partenariat avec l’Université de Clemson, Caroline du Sud, aux Etats-Unis, cette formation a porté sur « la liberté sur Internet ». Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet « Soutien Internet à la démocratie en Afrique de l’Ouest » piloté par Dr. Brooks, professeur à l’Université de Clemson. Cette formation est à son acte 2 cette année. L’objectif principal de ce projet, selon les responsables, « est de permettre l’accès à l’Internet sans entraves aux habitants des pays dont les régimes cherchent à restreindre la liberté d’expression, la liberté de la presse, la démocratie et les Droits de l’Homme. Le but des séminaires de formation est de former des publics dits “à risque” (journalistes, activistes du web et des médias sociaux qui cherchent à protéger les droits de l’homme et défendre la démocratie) à l’utilisation des technologies contre la censure (Counter-Censorship technologies) ». Durant les cinq jours, les participants ont été outillés sur les technologies et pratiques de contre-surveillance basées sur des logiciels libres, mises au point par Docteur Brooks et son équipe de l’Université de Clemson. Les participants ont appris comment assurer la sécurité de leurs communications sur internet, comment assurer la confidentialité (privacy) et comment éviter d’être suivi sur internet. Bref, comment protéger leurs données personnelles. Dr. Brooks, le formateur, approché à la fin du séminaire, s’est félicité de la réussite de la formation et a exprimé sa satisfaction dans une interview exclusive qu’il nous a accordée.

Bonjour Dr Brooks ! Présentez-vous…

Je m’appelle Dr. Brooks. Je suis professeur à l’Université de Clemson, Caroline du sud, aux Etats Unis. Mon domaine de recherche est la sécurité informatique. Ce projet de formation qui a réuni les journalistes et web activistes à Abidjan est un projet initié avec l’appui du Ministère des Affaires Etrangères des Etats-Unis pour contrer la censure et la surveillance sur l’internet. Notre action est concentrée sur l’Afrique Occidentale.

Pourquoi mettre l’accent sur des journalistes, blogueurs et activistes ?

C’est dans le cadre de la liberté de la presse et liberté d’expression. On a observé qu’il y a des délits d’expression dans les pays africains occidentaux où les gens ont des problèmes d’accès aux informations et les journalistes, bloggeurs ont des problèmes. Ils sont soit maltraités soit mis en danger. C’est pour aider ce groupe qu’on a initié ce projet en concert avec le Ministère des Affaires Etrangères des Etats-Unis et l’organisation Internet Sans Frontière qui est en France. C’est pour outiller les journalistes, blogueurs et activistes sur les technologies et pratiques de contre-surveillance basées sur des logiciels libres, afin qu’ils se protègent sur internet.

Le projet porte sur trois ans, vous venez de faire deux années. Quel bilan pouvez vous d’ores et déjà dresser et quelle amélioration pour la troisième année qui arrive ?

Jusqu’à maintenant je suis très impressionné par l’intérêt que les gens y accordent. Nous sommes satisfaits des formations. Les sections qu’on organise soit à Paris ou en Afrique, nous repartons toujours avec un succès, un satisfecit total. Lors de chaque section, les participants sont très dynamiques et ils ont vraiment envie de savoir, d’apprendre. Le travail se passe toujours dans l’harmonie, la convivialité. Nous espérons que les prochaines formations seront encore meilleures !

Quel sera votre mode de suivie après les formations, afin de savoir si les participants mettent en pratique ce qu’ils ont acquis ?

Nous avons plusieurs façons de faire la suivie. Après la formation, on essaie toujours de rester en contact à travers une communauté qu’on a mise en place. Et c’est uniquement pour les participants. Tout se discute dans la communauté et nous suivons de près leurs activités. Car nous voulons que nos outils soient utilisés par des gens sérieux.

Interview réalisée par D.A, De retour d’Abidjan

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