L’APSEF (entendez Accès des pauvres aux services financiers), premier produit du Fonds national de la finance inclusive a véritablement démarré ses activités sur le terrain, avec l’appui d’environ une vingtaine d’institutions de microfinances (IMF)partenaires.
Les bénéficiaires potentiels de services de ces IMF éprouvent des difficultés d’adaptation aux procédures d’intégration à ce produit, pour la simple raison que les principes de fonctionnement de ces structures fiancières ne sont pas harmonisées. Un problème peu épineux auquel les autorités togolaises désirent trouver une issue favorable.
En tournée de senbilisation sur l’APSEF ce jeudi dans la région des plateaux (côté Ouest), notamment dans les préfectures de Kloto et d’Agou, la ministre du développement à la base, Mme Victoire Sidémého TOMEGAH-DOGBE a indiqué que les tractations étaient en cours pour harmoniser les procédures d’octroi de crédits au niveau de toutes ces IMF partenaires. Une assise est d’ailleurs initiée dans cette région pour aplanir les divergences de vue sur la question. Elle devra aborder d’autres thèmes relatifs à l’éducation financière et à celle entrepreneuriale, instruments dont on justement besoin les bénéficiaires de l’APSEF pour contribuer à la réussite de ce produit.
La ministre DOGBE a par ailleurs relevé l’enthousiasme et l’engouement de la part des groupes solidaires autour de l’APSEF et espère que les résultats seront positivement surprenants. Le périple sur l’APSEF a démarré depuis la semaine dernière dans plusieurs localités de Lomé et des villes de l’intérieur du pays.
La délégation ministérielle est attendue demain à Tabligbo dans la préfecture de Yoto, au Sud-Est de la région maritime. Plus de 300.000 personnes devront être touchées d’ici la fin de l’année 2014 par le produit ‘’APSEF’’ destiné à résoudre la question de l’exclusion financière chez les populations vulnérables.