Le monde entier souffre encore de la disparition de certaines espèces protégées victimes de braconnage et de destruction massive. Le commerce illégal d’ivoire ne cesse d’augmenter et au Togo par exemple 4,5 tonnes d’ivoire ont été saisis entre janvier 2013 et janvier 2014.
Le mode opératoire de ce trafic est souvent associé au commerce du bois avec de fausses déclarations et avec une complicité volontaire des portefaix au niveau des frontières. L’on se rappelle encore les saisies en quantité des espèces protégées au port autonome de Lomé et ailleurs. Les autorités togolaises ont appelé l’organisation international de la police criminelle au secours afin d’aider à adopter une stratégie pour lutter contre la criminalité environnementale et autres types de violation des lois environnementales dans le pays.
Trois ministères notamment en charge de l’Environnement, de la Sécurité et de l’Agriculture ont convié ainsi des décideurs et experts nationaux chargés d’appliquer et de faire respecter la réglementation environnementale ainsi que des partenaires financiers pour une rencontre à l’occasion le mardi dernier.
Les questions abordées devraient amener les acteurs à penser à une lutte plus rigoureuse contre les trafics illicites des animaux sauvages, de l’ivoire, l’exploitation anarchique du bois et la commercialisation illégale des produits de la pêche. Des recommandations ont été formulées en vue de rabaisser le taux de destruction de l’environnement. Un groupe d’appui pour la viabilité et la stabilité de l’économie nationale a été mis en place.
L’évènement ne devrait pas être banal pour le fait qu’une structure internationale se soit impliquée dans un cadre envisagé concret afin d’assurer la sécurité des ressources naturelles des communautés. Reste à vulgariser les recommandations et que les acteurs et décideurs s’imprègnent de la stratégie en vue de sa mise en application.
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