Un administrateur provisoire a été nommé récemment à la tête du patronat (CNP Togo) après des élections invalidées en raison de fraudes supposées.
Les reines de l’organisation ont été confiées à Essohana Papaly pour 18 mois. Il entend faire le ménage et redonner crédibilité et prestige au CNP.
Une nécessité au moment ou les pouvoirs publics font le maximum pour améliorer l’environnement des affaires et pour relancer l’économie.
Republicoftogo.com : On vous a confié la barre d’un navire à la dérive. Comment éviter le naufrage ?
Essohana Papaly : L’urgence a été de reprendre contact avec l’ensemble des adhérents et avec les organisations régionales. Le dialogue a été franc, parfois vif. Mais tout cela n’a qu’un seul but, bâtir les fondations d’un patronat nouveau et fixer les modalités de la prochaine élection. Il faut créer un climat d’apaisement, mettre fin au psychodrame qui a secoué le CNP depuis plusieurs mois.
Republicoftogo.com : Vous avez 18 mois pour y parvenir, une gageure
Essohana Papaly : Avec la vérité, la rigueur et le sens du devoir, rien n’est impossible
Republicoftogo.com : Il n’empêche que l’image du CNP a été durablement affectée par ce scandale
Essohana Papaly : Nous tentons en priorité de convaincre les adhérents qui ont quitté la structure après les problèmes rencontrés. Je dois dire qu’il existe une forte adhésion au projet porté par l’administration provisoire. Nous devons poursuivre notre campagne d’information.