La Convention démocratique des peuples africains (CDPA) aurait-elle des remords pour avoir figuré sur la liste de la Coalition arc-en-ciel (CAEC) qui ne détient que 06 sièges sur les 91 au Parlement ? La question a tout son sens dans la mesure où Kafui Adjamagbo-Johnson, la secrétaire générale du parti, a affirmé lundi que « la CDPA aurait pu avoir des représentants au Parlement si elle avait fait cavalier solitaire ».
« Nous avons été confrontés à des choix difficiles. C’est des membres de la CDPA qui devraient figurer en tête de liste dans certaines circonscriptions », ajoute-t-elle.
Mais aujourd’hui, souligne cette dernière, « nous sommes fiers de ce que nous avons fait, car nous avons contribué valablement à l’élection des députés CAEC ».
Réagissant sur la désunion de l’opposition lors du scrutin législatif du 25 juillet dernier, Mme Adjamagbo-Johnson a laissé entendre que bien qu’il n’y ait pas fusion avec le Collectif sauvons le Togo (CST), il y avait quand même une harmonie totale autour de cet objectif commun qui était l’alternance.
Une alternance tant recherchée par l’opposition lors des échéances électorales qui, malheureusement est comparable à une feuille de paille qui, tantôt s’enflamme, tantôt s’éteint.
Si la secrétaire de la CDPA avance que tout le monde sait que la seule alternative pour qu’il y ait alternance au Togo, c’est la « véritable union » des forces démocratiques, à quel niveau se pose alors le problème ?
Dans ses analyses, on dirait qu’elle-même connaît la réponse à cette interrogation, en soutenant que « la recherche d’intérêts partisans doit être écartée de nos rangs ».