En effet, cet atelier, selon la 3ème vice-présidente , S.E.M Ayawavi Djigbodi DAGBAN qui a présidé la cérémonie d’ouverture, est une tribune internationale où seront développées les questions spécifiques liées à la violence armée occasionnée par les Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC). Par ailleurs, il s’agit pour les conférenciers de déterminer le rôle des parlements dans le processus de ratification du Traité sur le Commerce des Armes (TCA).
Le Traité sur le Commerce des Armes (TCA) fait partie d’une vaste initiative internationale amorcée depuis 1997.Présenté pour la première fois en 2006 par la délégation du Royaume-Uni, il ne sera adopté qu’en 02 avril 2013 par l’Assemblée Générale des Nations unies lors de sa soixante-et-onzième session plénière.
Il a pour quintessence d’amener les États Parties à arrêter les normes communes les plus strictes possible aux fins de la réglementation ou de l’amélioration de la réglementation du commerce international d’armes classiques par la prévention et l’élimination du commerce illicite d’armes classiques et leur détournement à des fins de commerce illicite ou à toute autre fin non autorisée.
En outre, il contribue à la paix et à la sécurité, en mettant un terme aux transferts d’armes classiques vers des pays qui sont le théâtre d’instabilité ou de conflits.
Ainsi au cours de ces deux jours, les parlementaires invités ont pour devoir, à travers les échanges d’expérience et les différentes communications prévues à cet effet de trouver la stratégie idoine afin de plaider pour la mise en œuvre et l’universalisation du TCA.