La modernisation de la justice et tout ce qui en découle n’est pas pour aujourd’hui sous Faure Gnassingbé.
Les discours sont prononcés pour les belles oreilles et les beaux yeux des togolais mais aucune vision ni volonté de voir le Togo un jour s’engager dans la voie démocratique tant que le règne de la pensée unique et du pouvoir éternel auront le vent en poupe. La prison de Sokodé a connu une vague de libération particulière et étonnante ce mercredi. Ils sont au total dix prévenus à recouvrer la liberté comme par enchantement mais surtout une liberté achetée à près de 2 millions 300 mille francs.
En effet il y a un peu plus d’un an dans l’Adélé, à Blitta, qu’un jeune de 24 ans a été tué puis vidé de son sang. Sans doute que ce crime fait partie de la vague de disparitions que le Togo a connu avec des jeunes filles retrouvées mortes amputées de leur parties intimes. Apres avoir tué ce jeune homme de 24 ans son sang fut recueilli sans doute pour servir à des rituels comme en voit souvent en Afrique et dans certaines régions du monde soutien d’ailleurs une de nos sources.
A la suite de cet acte barbare une enquête est ouverte et une dizaine de personnes sont été arrêtées comme des supposés auteurs et commanditaires du meurtre de ce jeune homme. Ils ont été déposés à la prison civile de Sokodé depuis un an 13 mois.
Sans procès, ces présumés auteurs qui auraient opéré en réseau pour achever un être humain ont été purement et simplement libérés.
De nos investigations il ressort que c’est une femme député, du parti au pouvoir, UNIR de Faure Gnassingbé, madame Viviane Tadjéré de connivence avec son mari actuellement en voyage qui aurait versé ce montant juges corrompus, ceux là même sous Gnassingbé 2 qui ont le droit de libérer les prévenus sans procès malgré la gravité de l’acte qu’ils auraient commis.
Le couple Tadjéré aurait payé le silence des juges en deux tranches d’un million. Soit au total deux millions versés.
Tout calcul fait, chaque prévenu a vu sa liberté achetée à 200.000, pour dix personnes le compte est bon. 300.000 de plus auraient été versés spécialement au procureur général de Kara par l’intermédiaire d’un professeur qui officie au lycée de Hihéatro. Et c’est justement parce que le cadeau du procureur a pris du retard que la dizaine de prévenus n’a pu être libérée plus tôt.