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Interview au Président de la commission, Emploi et Bien Être social du parlement de la CEDEAO
Publié le dimanche 25 mai 2014  |  icilome.com


© Autre presse
Nicodème Habia, ex député exclu de l’UFC


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Togo - Interview au Président de la commission, Emploi et Bien Être social du parlement de la CEDEAO, ex Vice-Président de l’Union des Forces de Changement (UFC) et actuel Président de l’Association APDHDS, Nicodème Habia.

Le dialogue inter togolais, les incendies des marchés de Lomé et de Kara, l’affaire de coup d’Etat, le parti annoncé suite à leur exclusion du parti UFC, voilà les sujets autour desquels, le Président de la Commission, Emploi et Bien-Être social du Parlement de la CEDEAO, Nicodème Habia, a voulu répondre dans une interview exclusive accordée à la rédaction de iciLome.com.

Lecture.

iciLome.com : Bonjour ?

Nicodème Habia : Bonjour iciLome

iciLome.com : Vous avez annoncé sur ce site, la naissance d’une formation politique qui sera pilotée par les personnes exclues de l’UFC. Mais voilà, il y a quelques jours, l’une des exclues comme vous, vient d’être portée à la tête d’un parti, le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD). Est-ce le parti que vous avez promis aux Togolais ?

Nicodème Habia : En effet nous vous l’avons promis, mais le fait qu’un des nôtres soit porté à la tête d’un parti ne signifie pas qu’on soit de facto membre dudit parti. L’essentiel est de se mobiliser pour mener à bon port le processus.

iciLome.com : En l’espace de deux semaines, trois partis politiques ont vu le jour. Est-ce des formations politiques de plus pour le Togo?

Nicodème Habia : Je ne le pense pas, mais ce dont je suis convaincu, notre paysage politique, est en pleine mutation et cela va se traduire par l’émergence de nouveaux leaders d’opinions plus aguerris. Ainsi, les méthodologies de travail, les stratégies de lutte et les approches de solutions prendront en compte les diverses préoccupations de nos populations.

iciLome.com : Le 19 Mai 2014, les partis politiques à l’assemblée nationale et le parti au pouvoir renouent avec le dialogue tant entendu. Quel est votre appréciation de l’ouverture du dialogue réclamé par l’opposition ?

Nicodème Habia : Vous savez, personne ne peut être contre un dialogue politique ou social entre les différents acteurs de la vie d’une nation. L’important c’est le résultat auquel cela va aboutir et les impacts que cela aura sur le vécu quotidien des différentes couches sociales du pays. Dans le cas actuel de notre pays, n’attendons nous pas à des miracles. Il suffit de remettre la constitution de 92 à sa place et arriver à trouver une porte de sortie honorable au Président actuel. L’important c’est le résultat auquel cela va aboutir et les impacts que cela aura sur le vécu quotidien des différentes couches sociales du pays.

iciLome.com : Le parti ADDI est désigné unanimement par les partis au dialogue pour diriger les débats ? Est-ce une chance une fois encore pour l’opposition ?

Nicodème Habia : En négociation politique, c’est la ruse et l’habileté, il n y a pas de question de chance.

iciLome.com : Les mesures d’apaisement du climat politique (sécurité des militants des partis politiques, libération des personnes détenues et annulation des poursuites dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, libération des condamnés dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, désignation des chefs traditionnels) est le point 12 retenu au dialogue comme sujet à débattre. Ne pensez-vous pas que, l’opposition, notamment le CST qui a pointé un doigt accusateur sur le pouvoir comme celui qui a brûlé les marchés est tombé dans son propre piège en mettant ce point comme revendication à mettre sur la table du dialogue?

Nicodème Habia : Seuls les responsables du CST savent les raisons pour lesquelles ce point leur tient à cœur. J’estime que la meilleure option pour le règlement de ce problème, puis que personne ne fait confiance à la justice, est de demander la création d’une commission d’enquête parlementaire ou internationale et à défaut, aller au procès. L’appréciation sera faite par l’opinion nationale et internationale.

Pour ce qui concerne les personnes accusées d’atteinte à la sûreté d’Etat, ma préférence va directement à l’endroit des travailleurs dont les sociétés ont été dissoutes. En outre il y a aussi ce problème récurrent de désenclavement de nos campagnes difficiles d’accès en ces périodes de pluies à cause de ces ouvrages qui ne résistent pas aux temps et aux intempéries (les pistes et les ponceaux).

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