Le Programme Afrique Centrale et Occidentale de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICNPACO) organise, en collaboration avec le Comité permanent Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), l’Observatoire pour le Sahara et Sahel (OSS) et la Banque mondiale, du 26 au 29 mai 2014 à Ouagadougou au Burkina Faso, l’atelier des experts en communication du projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances (BRICKS) financé par le FEM/Banque mondiale.
L’atelier permettra de valider l'approche communication, de poursuivre l’identification d'autres parties prenantes et de préparer un plan d'action annuel de communication du projet.
Les participants seront composés de coordonnateurs des équipes de projet de 12 pays du Programme Sahel et Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative
de la Grande Muraille Verte (SAWAP), des membres de l'équipe en charge des activités de communication, du personnel de communication des trois
agences régionales de mise en œuvre du BRICKS (UICN, CILSS et OSS) et des représentants des partenaires internationaux et régionaux impliqués
dans la Grande Muraille Verte (GMV).
L’échange des connaissances et la communication au service de la mise en œuvre de l’initiative de la Grande Muraille verte.
Le projet BRICKS facilite l’identification des innovations, au niveau régional et global et leur promotion à travers une communication, une gestion de
connaissances et un suivi-évaluation efficaces.
Grâce au projet BRICKS, le CILSS, l’OSS et l’UICN-PACO s’associeront pour fournir des services opérationnels aux 12 projets nationaux qui figurent
dans le portefeuille du programme SAWAP.
L’accent sera mis sur l’apprentissage Sud-Sud à travers la mise en œuvre des activités distinctes liées à la surveillance des changements environnementaux, les analyses géo spatiales, la communication stratégique, la planification de la biodiversité et la diffusion des pratiques de référence en matière de planification, de lutte efficace contre la sécheresse et de gestion durable des terres et de l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Développer la gestion durable des terres et de l’eau au Sahel
Le programme SAWAP soutient la vision initiée par les pays du Sahel pour une gestion intégrée des ressources naturelles, en vue d’un développement
durable à l’épreuve du climat dans la région.
Il intervient dans 12 pays qui mettent en œuvre ou préparent des opérations d’investissement à grande échelle : Bénin, Burkina Faso, Tchad, Éthiopie, Ghana, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Soudan et Togo. Les investissements concernent l’agriculture, la sécurité alimentaire, la gestion des risques de catastrophes, le développement durable et la gestion des bassins.
Pour de plus amples informations, prière de consulter les liens suivants :
Au sujet de la Grande muraille verte
Lancée par les chefs d’État africains en 2007, l’initiative de la Grande muraille verte s’est transformée en une vision régionale de gestion durable des terres qui a des effets positifs multiples sur l’environnement et l’économie et contribue à renforcer la résilience du Sahel, une région où plus de la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour et près de 70 % dépendent des services économiques générés par les ressources de la terre.
Au sujet du CILSS
Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) (Permanent Interstates Committee for Drought Control in the
Sahel) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize
(13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).
Le CILSS mène des travaux qui se répartissent en 5 pôles de services :
Appui à la définition et la mise en œuvre des politiques sectorielles relatives à son mandat ; Formations de base et continues ; Information ; Recherche et capitalisation ; Projets pilotes multi-pays. http://www.cilss.bf/ CILSS on twitter
CILSS on Facebook.
Au sujet de l’UICN
L’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, aide la planète à trouver des solutions pragmatiques aux problèmes les plus urgents de l’environnement et du développement.
Valoriser et conserver la nature, assurer une gouvernance efficace et équitable de son utilisation, et développer des solutions basées sur la nature pour relever les défis mondiaux du climat, de l'alimentation et du développement, tels sont les domaines dans lesquels s'exercent les activités de l'UICN.
L’Union soutient la recherche scientifique, conduit des projets dans le monde entier et réunit les gouvernements, les ONG, les organisations internationales et les entreprises en vue de générer des politiques, des lois et de bonnes pratiques.
L’UICN est la plus ancienne et la plus grande organisation mondiale de l’environnement. Elle compte plus de 1.200 Membres, gouvernements et ONG, et près de 11.000 experts bénévoles dans quelque 160 pays. Pour mener à bien ses activités, l’UICN dispose d’un personnel composé de plus de 1 000 employés répartis dans 45 bureaux et bénéficie du soutien de centaines de partenaires dans les secteurs public, privé et ONG, dans le monde entier.
Pour contribuer au Programme quadriennal de l’UICN, le Programme Afrique centrale et occidentale (PACO) se fonde sur 5 programmes thématiques régionaux (PTR) qui développent une vision régionale et mettent en œuvre leurs programmes et projets : Conservation des Forêts ; Eau et Zones Humides ; Zones Marines et Côtières ; Aires Protégées ; Droit, Politique et Gouvernance.
Le PACO s’étend sur 25 États et est soutenu par des bureaux
de Programme pays et des bureaux de projets. www.iucn.org/paco IUCN on Facebook IUCN on Twitter
A propos de l’OSS
L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) est une organisation internationale (intergouvernementale) à vocation africaine, créée en 1992 et établie à Tunis (Tunisie) depuis 2000. Son action se situe dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches de la région sahélo-saharienne.
L’OSS compte parmi ses membres 22 pays africains, 5 pays non-africains, 4 organisations sous-régionales représentatives de l'Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Nord et une organisation non gouvernementale.
L’OSS travaille avec ses pays et organisations membres dans la subsidiarité et la complémentarité. Il agit en tant qu’initiateur et facilitateur de
partenariats autour de défis communs liés à la gestion des ressources en eau partagées et à la mise en œuvre des Accords multilatéraux sur l’Environnement, notamment ceux portant sur la désertification, la biodiversité et les changements climatiques.
Ses programmes et projets sont financés par les contributions volontaires, les subventions et les dons provenant de nos pays et organisations membres et partenaires.
Une structure légère et flexible, une gestion transparente des ressources financières, des mécanismes de gouvernance efficaces et une équipe compétente, multiculturelle et multidisciplinaire permettent à l’OSS d’apporter une contribution à haute valeur ajoutée dans le paysage institutionnel international et africain. http://www.oss-online.org/