Le New York Forum Africa, fondé par Richard Attias, vient de publier la première enquête sur la génération des 15-26 ans.
Plus de 5 000 Africains âgés de 15 à 26 ans de 42 pays sur les 54 du continent ont répondu à cette enquête en ligne. Les sondés - 85 % entre 18 et 26 ans ; 55 % d'hommes, 45 % de femmes - voient l'horizon serein et valorisent l'effort et le travail.
Pour 90 % d'entre eux, leur niveau de vie sera meilleur que celui de leurs parents, leurs perspectives de carrière meilleures que celles de leurs aînés (82 %) et 76 % sont convaincus que les capacités et le volontarisme au travail font la différence.
Sur le plan éducatif, 92 % visent un niveau universitaire et 86 %, un master ou un doctorat. 70 % trouvent une adéquation entre leur formation et leur travail. 40 % admettent un soutien de la part de l’Etat, mais 66 % le trouvent insuffisant. Nombreux sont ceux qui ont un fort désir d'étudier à l'extérieur (62 %)...
Seuls 16 % des jeunes s'intéressent à la filière agricole. 50 % préfèrent les sciences, 25 % le business, le marketing et l'économie, 66 % les cursus d'entreprise et de technologie. Le secteur public attire moins de 20 % d'intérêt, alors que 60 % de jeunes visent le privé.
Pour 30 % des sondés, le chômage est en tête des préoccupations. 50 % d'entre eux ont eu des difficultés à trouver du travail, quand ils en ont trouvé. Il existe un écart à réduire : entre les formations et le marché de l'emploi. 56 % des jeunes ont eu beaucoup de mal à trouver les moyens financiers pour créer une entreprise. Seuls 12 % de ceux qui sont devenus entrepreneurs ont bénéficié de l'appui de l'État. Alors que 75 % des jeunes ont eu recours à la famille ou à des amis
La jeunesse africaine apparait optimiste et soucieuse de créer. Il convient de ne pas décevoir ses aspirations.