LOME - Les travaux du dialogue sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles se poursuivent lundi à Lomé sous l’égide de Monseigneur Nicodème Barrigah, Evêque du Conseil épiscopal togolais.
L’homme religieux, qui avait dirigé en 2012 les auditions de la Commission Vérité Justice et Réconciliation, dont il est le président, a été consensuellement désigné vendredi dernier par les parties au dialogue.
Les parties aux pourparlers se sont finalement accordées sur les bons offices du prélat pour faciliter les échanges sur les douze points cruciaux de ces assises dont le type de régime politique, les prérogatives du Premier ministre et le mode des scrutins présidentiel et législatif.
Les discussions de ce lundi doivent porter sur la question du régime politique à adopter au Togo et à consacrer dans la Constitution.
Les spéculations sont allées bon train depuis le début de ce dialogue sur ce sujet : les tendances sur le type de régime s’orientent massivement sur les quatre principaux que sont le présidentiel, le semi-présidentiel, le parlementaire et le semi-parlementaire.
La loi fondamentale actuelle du Togo a institué un régime de type semi-présidentiel avec un président de la République au sommet de l’Etat et un chef du gouvernement responsable de l’action gouvernementale.