Gabriel Sassouvi Dosseh-Anryon, président du Nid, a exprimé son mécontentement quant à la non participation de son parti aux discussions intertogolaises qui se déroulent au siège de Togotélécom.
Le NID est exclu de fait à l’instar de tous les partis extraparlementaires. Le leader du NID aurait préféré “un dialogue inclusif” et dénonce l’exclusion de son parti. Ce matin, très amère, M. Gabriel Sassouvi Dosseh-Anryon l’a fait savoir sur Nana FM.
“Des gens qui ont 4.000 voix aux législatives 2013, peuvent parler au nom des Togolais et des partis qui ont plus de 18.000 voix n’ont pas droit au chapitre“, se plaint M. Gabriel Sassouvi Dosseh-Anryon. Il dénonce ainsi le découpage électoral biaisé qui favorise localement certains partis minoritaires sur le plan national. Une “aberration” que M. Dosseh-Anyron voudrait voir dissoudre dans la prise en compte des recommandations de la Commission Vérité Justice Réconciliation (CVJR), en vue de l’institution d’une “Vème République”.
La classe politique avait souhaité un dialogue inclusif, mais les partis parlementaires ont préféré un dialogue entre eux, en dehors du parlement.
Ancien président des jeunesses de l’UFC, M. Gabriel Sassouvi Dosseh-Anryon a été exclu suite à son débauchage par Faure Gnassingbé, qui l’a nommé au ministère de la culture en 2007, une chute dans un nid doré pour un politicien illustre inconnu que beaucoup n’ont pas du tout apprécié. Ultra minoritaire sur le théâtre politique, M Gabriel Sassouvi Dosseh-Anryon fait partie de ses rigolos de la périphérie dont les avis ne sont jamais pris en compte.