Togo - Choisi pour jouer le rôle de facilitateur dans le dialogue politique « Togo Telecom 2 », l’ancien président de la Commission Vérité Justice Réconciliation (CVJR), Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan estime « malheureusement » qu’il a l’impression d’être trop sollicité ces derniers temps par les acteurs de la politique togolaise.
« Je pensais qu’après les travaux de la CVJR, j’allais avoir un certain répit mais ce ne fut malheureusement pas le cas », déplore le prélat qui se dit étonné que malgré toutes les compétences dont regorge le Togo, les responsables politiques soient obligés de recourir aux compétences d’un homme religieux qui « a aussi ses responsabilités ».
Mgr Barrigah a estimé que sa sollicitation serait une preuve de « manque de confiance entre les fils du pays », et a proposé pour remédier à cela, qu’il faudrait que la confiance renaisse entre ces derniers, pour « qu’ils puissent éventuellement se passer de ses services ».
Cependant, a-t-il souligné, « c’est pour répondre aux attentes du peuple » qu’il a accepté de conduire ce dialogue, pour disait-il, « donner sa participation à la construction d’un Togo uni et solidaire ». Il se réjouit par ailleurs de l’unanimité des parties prenantes au dialogue sur la question du facilitateur, qui selon lui, est le signe « qu’ils veulent avancer et faire du Togo un pays politiquement prospère qui pourrait avantager tous ses fils ».
Les discussions se poursuivent ce mardi sous sa direction, et devront prendre en compte trois (3) autres points des 12 définis par le bureau provisoire pour s’achever le 31 mai prochain selon le chronogramme établi au début des activités.