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Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson : « Il n’y a pas un leader de l’opposition, chaque parti de l’opposition a son leader »
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  Savoir News


© Autre presse
Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson en campagne dans l’Ogou et Anié


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« Il n’y a pas un leader de l’opposition, chaque parti politique de l’opposition a son leader », a affirmé ce lundi sur une radio privée, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson secrétaire général par intérim de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA, opposition) et membre de la Coalition « Arc-en-ciel ».

Le concept de « leader de l’opposition » instauré par une récente loi adoptée par le Parlement « portant statut de l’opposition », continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive au sein des responsables de l’opposition. Chaque camp monte au créneau pour développer ses arguments et afficher sa position. Pour des responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le seul et unique « leader de l’opposition » désigné par les électeurs lors des élections législatives du 25 juillet est Jean Pierre Fabre, le parti ayant obtenu plus de sièges que les autres (16 députés).

La plupart des responsables des autres partis de l’opposition ne voient pas la chose de la sorte. Ce lundi, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson est montée à son tour au créneau pour donner ses arguments.

Selon elle, la loi portant statut de l’opposition « désigne un interlocuteur de l’Etat dans l’opposition, un chef de l’opposition », mais elle « ne désigne pas un candidat unique de l’opposition autour duquel toute l’opposition devrait se réunir ».

« Si on peut dire que le parti UNIR a un candidat naturel, il faut reconnaître que le candidat naturel de l’opposition, on ne l’a pas trouvé. Il faut réfléchir et définir des critères très clairs et trouver la méthodologie pour le dégager », a souligné Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sur radio Victoire Fm.

La n°1 de la CDPA a beaucoup mis l’accent sur l’union de l’opposition, « un défi » à relever pour l’alternance en 2015.

« Nous voulons cette union de l’ensemble de l’opposition parce que nous avons fait le constat que seule cette union peut créer la dynamique nécessaire pour réaliser l’alternance au Togo.

« Au sein de la Coalition +Arc-en-ciel+, notre objectif, c’est d’arriver à convaincre les autres membres de la classe politique de l’opposition que nous devons tous ensemble aller vers l’Union. C’est un défi à relever. Je ne dis pas que c’est quelque chose de facile, mais chacun doit avoir la volonté de jouer le jeu. Il faut que nous soyons vraiment déterminés », a-t-elle souligné.

Mais attention, l’union de l’opposition ne signifie pas qu’il faut s’aligner derrière quelqu’un, a-t-elle relevé : « Nous l’avons déjà fait. On a fait que s’aligner sans une organisation véritable. C’est ce qui fait que les candidatures uniques que nous avons eues, n’ont pas prospéré », a-t-elle affirmé.

« L’Union dont nous parlons, suppose une vision commune, partagée par tous. Des stratégies arrêtées par tous. Et cela suppose qu’il y ait des critères eu égard à la vision que nous avons et les stratégies que nous voulons mettre en œuvre. D’ailleurs l’union dont nous parlons, ne devrait pas s’arrêter à l’Arc-En ciel ou au Collectif+Sauvons le Togo+ (CST). Nous devrions chercher à ratisser plus large », a suggéré Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, avant de marteler : « Nous sommes convaincus qu’à +Arc-en-ciel+, rien n’est perdu. Nous avons encore du chemin. Il faut continuer à travailler pour la réalisation de cette union ».

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