Lomé - Quatre (4) nouveaux points ont été débattus au fond par les parties prenantes au dialogue ce mercredi à Togotelecom sous la facilitation de Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan, ce qui équivaut à 7 points sur les 12 prédéfinis par le bureau provisoire du diaolgue, a constaté l’Agence de presse Afreepreess.
Il s’agit selon le facilitateur, de la durée et de la limitation du mandat présidentiel, de l’institution du sénat, de la réforme de la cour constitutionnelle et du mode de scrutin de toutes les élections, à savoir, présidentielles, législatives et locales.
Comme pour le lundi 26 mai, aucune information n’est disponible sur le contenu des résultats auxquels sont parvenus les partis politiques parlementaires. Cependant, c’est la confiance de parvenir à un résultat « pour le bien du Togo » qui se lit dans les propos du facilitateur.
« Les discussions sont encore en cours. Sur chaque sujet, nous lisons ce qui se trouve dans la constitution, puis le rapport qui a été fait par le CPDC et nous faisons un tour de table par raport à la position de chaque parti politique avant d’entrée dans les débats. Lorsque les débats ne permettent pas encore d’arriver à un consensus, on prend acte de l’état des discussions, quitte à ce qu’on revienne sur la question s’il y a des évolutions au niveau des positions déjà exprimées. C’est ce qui a caractérisé les travaux hier et aujourd’hui », a déclaré Mgr Barrigah.
Pour lui, cela fait sept (7) points exactement sur douze (12) qui ont été débattus à ce deuxième jour mais le dialogue se réserve le droit d’annoncer « dans la précipitation » les résultats obtenus. « Nous voulons tous qu’il y ait un avancement par rapoort à la situation, aussi bien le facilitateur que je suis que les partis politiques qui sont autour de la table de discussions. Le peuple togolais peut attendre que ce dialogue aboutisse », a-t-il ajouté.
Débutées le 19 mai dernier, ces discussions qui doivent donner sur des conclusions susceptibles d’être utilisées par les institutions compétentes pour réaliser les réformes constitutionnelles et institutionnelles, ont encore cinq (5) jours pour porter leurs fruits.