Agbéyomé Kodjo, le président de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (Obuts), parti fondateur du Collectif Sauvons le Togo (CST) a fustigé la démarche de Zeus Ajavon, coordonnateur de ce regroupement de partis d’opposition et d’organisations de défense de droit de l’homme qui s’était présenté lundi au dialogue sous la bannière de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC). Me Zeus Ajavon était en compagnie du professeur Komi Wolou du Pacte Socialiste pour le renouveau (PSR) qui se présentait lui comme membre de l’ADDI.
Pour l’ancien Premier Ministre Agbéyomé Kodjo, le CST ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude.
« Le CST aurait dû former un groupe parlementaire en son nom à l’Assemblée nationale avec les 19 députés, fruit d’un travail collectif. Ils l’ont fait et nous avons demandé de corriger. Ils ont refusé et nous nous sommes retirés. S’ils avaient accepté notre proposition, aujourd’hui le CST peut composer les membres de sa délégation à sa guise comme le fait aujourd’hui Arc-en-ciel avec des partis qui n’ont aucun député à l’Assemblée », a confié Agbéyomé Kodjo.
Depuis le 19 mai dernier, les partis politiques représentés à l’assemblée nationale discutent des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Prennent part à ce dialogue, UNIR, ANC, ADDI, UFC et la Coalition Arc-en-ciel. Le gouvernement est également présent mais en tant qu’observateur.