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Exploitation minière au Togo/«L’état des lieux de la mise en œuvre de l’ITIE au Togo»
Publié le mercredi 28 mai 2014  |  Telegramme 228


© Autre presse par DR
Mines de Bandjéli de fer au nord-Togo.


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Au terme d’une table-ronde ce mardi à Lomé, les organisations de la Société civile togolaise regroupés au sein de la branche nationale de la Coalition « Publiez Ce Que Vous Payez », ont rencontré la presse pour livrer les fruits de leurs réflexions. Des réflexions qui avaient tourné autour du thème « L’état des lieux de la mise en œuvre de l’ITIE au Togo ».


De par une déclaration rendue publique, les membres de cette coalition, réclament entre autres, la publication dans les meilleurs délais, des rapports ITIE 2012 et 2013 sur le secteur minier au Togo.


Une exigence qui d’après le Coordonnateur national de cette coalition est fondée sur la lenteur constatée dans la mise en œuvre des normes ITIE depuis que le Togo est déclaré conforme il y a plus d’une année. De même, se fondant sur les insuffisances constatées dans la conduite du processus, les parties-prenantes à cette table-ronde ont recommandé aux gouvernants que l’on soumette « le compte de l’autorité de régulation de l’électricité (ARSE) à l’Office Togolais des Recettes (OTR) », communique « au public et rendre traçables les comptes recevant les revenus des industries minières », fasse «publier les contrats miniers, suite à l’engagement pris par le Ministre des Mines et de l’Energie à Sydney le 23 mai 2013 à l’occasion de la conférence internationale de l’ITIE », publie « les contrats, les licences et les conventions sur le site web du Ministère des Mines et de l’Energie sur lequel les contrats miniers doivent être publiés », implique « la société civile dans l’élaboration des contrats miniers, et adopter le principe selon lequel le renouvellement de contrats ne doit pas se faire par tacite reconduction », veille « à une meilleure implication des communautés dans toutes leurs composantes aux négociations d’installation des entreprises d’extraction sur le terrain en tenant compte de l’aspect genre » et veille « à la restauration des sites après exploitation et les rétrocéder aux communautés riveraines».

A l’endroit de la société civile togolaise, l’on entend encourager «à faire progresser les engagements pris par le Togo au cours des conférences internationales en faveur de l’ITIE », à s’engager «à jouer pleinement son rôle de veille citoyen », à maintenir « son engagement à contribuer significativement au processus de l’ITIE dans l’objectif ultime d’aider le Gouvernement togolais et les différents acteurs à déterminer la contribution du secteur extractif à l’économie et au développement social du pays » et «à accompagner le gouvernement à améliorer la transparence et la responsabilité dans le secteur extractif ».

Toutefois, il faut reconnaître que cette coalition se félicite de ce que des avancées ont été opérées au Togo, en matière de gouvernance dans la gestion du secteur extractif. Au rang de ces avancées, l’on cite « la production des rapports ITIE 2010 et 2011», «l’adoption de la loi du 05 mai 2011 relative à la contribution des entreprises extractives au développement régional et local», «l’élaboration du Plan d’action ITIE Togo 2014-2016» et «la formation des entités déclarantes à la Norme ITIE».

Présent lors de cette table-ronde de la coalition PCQVP-Togo, le Coordonnateur Afrique de l’Ouest Francophone, Arji Saïbou a situé la démarche de veille des OSC dans la dynamique d’un accompagnement aux gouvernants afin qu’ils fassent des exploitations minières « un facteur de bénédiction qu’un facteur de malédiction » pour les populations riveraines. Il est donc d’après lui « inconcevable que les populations riveraines des lieux d’extraction demeurent pauvres alors que l’on se réclame de la dynamique d’un développement durable ». Pour cette table-ronde, il faut noter que la coalition PCQVP Togo a bénéficié du soutien technique et financier de SADD (Solidarité Action pour le Développement Durable).

M.G, Lomé (Telegramme228)

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