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Les acteurs du marché financier pour le renforcement des échanges
Publié le mercredi 28 mai 2014  |  Nap afrique monde


© Autre presse par DR
Cheikhe Hadjibou Soumaré,président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa)


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Des acteurs du marché financier ouest-africain ont souligné mardi à Dakar la nécessité d’approfondir les échanges, pour mieux satisfaire les besoins financiers des Etats. Ils ont fait ce plaidoyer lors d’une réunion de l’Agence UEMOA-Titres (AUT) avec des émetteurs d’obligations et des investisseurs des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.


« Il faut qu’on aille vers l’approfondissement du marché, avec de nouveaux acteurs, qui soient décidés à prêter aux Etats.

Ça peut être des institutions, comme les compagnies d’assurances, des fonds de retraite comme l’IPRES (Institution de prévoyance retraite du Sénégal), mais aussi vous et moi », a plaidé Adrien Diouf, le directeur de l’AUT.

Cette agence basée à Dakar a été créée en septembre 2013 pour faciliter l’accès des capitaux au marché sous-régional et international, et à des coûts souples, en vue du financement du développement des huit Etats membres : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Diouf souhaite un élargissement du marché financier de l’Union, pour «permettre aux Etats de couvrir leurs besoins » de financement. Il a relevé «la grande faiblesse des échanges » sur le marché financier sous-régional.



Pour parer à cette situation, l’AUT va « mettre en place une infrastructure et des conditions réglementaires pour que les échanges aient lieu », a-t-il promis, estimant qu’ « il appartient aux différents intervenants (émetteurs et investisseurs) d’impulser ce mouvement-là ».

« C’est dans ce sens, a poursuivi Adrien Diouf, qu’un nouveau système d’information a été mis en place par la banque centrale (la BCEAO), pour dénouer les opérations très rapidement et permettre aux intervenants d’échanger entre eux et de garder les titres-là de manière très sûre »

« C’est très important que nous participions tous à cette forme de financement de nos Etats », a dit, pour sa part, Marie Odile Sène Kantoussan de la société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse, basée à Dakar.

C’est « le nombre d’intervenants qui est limité. On a toujours les mêmes soumissionnaires. On souhaite qu’il y ait beaucoup plus d’investisseurs sur ce marché », a déploré Kantoussan.

Elle a toutefois signalé que « de plus en plus, les acteurs, que ce soit les banques, les compagnies d’assurances ou les institutions sociales (…) font une offre qui ne cesse d’augmenter ».

« On souhaite que le nombre d’acteurs augmente et que les textes soient adaptés aux besoins des acteurs, pour leur permettre de jouer leur rôle de manière beaucoup plus efficace. (…) Je pense que si l’agence (l’AUT), les SGI et les banques communiquent, l’information va circuler », a-t-elle réagi, après qu’un participant a déploré l’état du système d’information du marché financier sous-régional.

Selon Adrien Diouf, le marché des titres publics (ceux des Etats) dans les huit pays de l’UEMOA en 2014 représente « environ 3.000 milliards de francs CFA ». (OB/2014)


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