670 meurtres, 27 scènes de tortures et 15 viols : tels sont les éléments relevés dans les images auxquelles les spectateurs sont soumis chaque semaine sur les écrans des télévisions, selon certaines statistiques rendues publiques récemment.
Ces chiffres sont inquiétants et il faut vite agir, afin de protéger les enfants et les adolescents qui passent souvent plus de leurs temps (surtout pendant les vacances) devant les postes téléviseurs que les adultes.
Raison pour laquelle, WANEP-Togo (West Africa Network for Peace building) - un réseau ouest africain pour l’édification de la paix au Togo - a organisé, en collaboration avec la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), une rencontre ce mardi avec des responsables et patrons de Télévisions.
Ont assisté à la rencontre, plusieurs responsables de télévisions (public et privé) dont le directeur de la télévision nationale (TVT) Kouessan Yovodévi.
La rencontre vise surtout à sensibiliser les responsables des télévisions, et surtout à leur rappeler les conséquences de ces violences à l’écran sur les enfants et adolescents.
"Nous avons initié cette rencontre avec ces patrons de télévisions pour voir dans quelle mesure nous pouvons préserver nos enfants de toutes ces violences à l’écran. Nous venons de commencer les discussions avec eux, et nous espérons que ces échanges vont se poursuivre, afin de trouver des éléments de solutions pour protéger nos enfants", a déclaré Mme Claudine Yawavi Lomawu Ahianyo-Kpondzo, coordinatrice nationale de Wanep-Togo.
"Nous faisons un plaidoyer au niveau des télévisions pour que des films violents soient réglementés. Ces violences sont à la fois physique, psychologique, spirituelle et morale", a-t-elle souligné.
Précisons que Wanep-Togo est la Section de Wanep International. Wanep-Togo est composé de 17 organisations. Ce Réseau milite pour la promotion de la paix et la culture de la non-violence.
Rappelons qu’au Togo, on dénombre 11 télévisions privées dont trois à l’intérieur du pays (Tsévié, Vogan et Atakpamé) et une télévision publique. FIN