Lomé - Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a procédé mercredi à Lomé à une conférence publique placée sous le thème « perspectives croisées sur le développement de l’émergence en Afrique », a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress
Cette conférence a permis au « partenaire engagé dans la lutte contre la pauvreté, la promotion de la gouvernance et la préservation d’un environnement durable au Togo » qu’est le PNUD de faire le bilan des progrès accomplis par l’Afrique jusqu’à maintenant dans le domaine du développement et en particulier sur le Togo.
C’est en présence de plusieurs personnalités, notamment le directeur de la région Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye, en visite au Togo et de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Djossou Sémodji.
« Cette conférence a été une opportunité pour nous de changer avec l’assemble des couches de notre population, les étudiants, les professeurs d’université, les partenaires techniques et financiers, les responsables des administrations et un certain nombre de personnalités éminentes qui sont venus aussi pour faire le point du parcours du Togo, ce qui a été reconnu. C’est en cela que le progrès a été accompli en matière économique mais le chemin à parcourir est encore long pour atteindre l’émergence », a convié Mawussi Semodji.
Pour lui, l’un des points essentiels qui ont été à la base de cette conférence, c’est d’aller « très rapidement » pour l’élaboration de la vision à long terme pour le développement du Togo, dans la logique des politiques de développement enclenchées depuis 2008 par l’ensemble du gouvernement, afin de déterminer ce que les Togolais deviendront dans 35 ans.
L’un des soucis exprimés au cours de la conférence, est la meilleure participation de la population. Sur ce point, le ministre a rappelé qu’il faut que les informations soient davantage partagées pour que la population s’en saisisse pour construire l’avenir ensemble.
« Nous avons également tirer la leçon que le gouvernement est sur le bon chemin en s’adressant essentiellement à cette question des jeunes, l’histoire des jeunes, aux questions des couches les plus vulnérables, spécialement les femmes et à l’actualité, la création du Fond National de la Finance Inclusive (FNFI) qui fait tache d’huile il y a quelques semaines vers les villes », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Abdoulaye Mar Dieye, la vision du Togo en 2030 « est une vision économique, durable et inclusive qui vise non seulement à accélérer un peu la croissance économique et la base de l’intégration régionale économique au Togo mais qui va aussi permettre l’émergence du Togo.