Togo - La mobilisation des fonds d'investissements dans le développement au Togo a connu un accroissement sensible, ces financements étant passés de 50 millions USD en 2000 à environ 400 millions USD en 2013, a révélé mercredi le ministre togolais de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Semodji Djossou.
Le ministre a donné ces indications économiques lors de l'ouverture d'une conférence publique à Lomé sur "les perspectives croisées pour le développement et l'émergence en Afrique" en prélude à une conférence interministérielle du "G7 et plus", regroupant des pays à économie émergente et d'autres économiquement fragiles, rencontre qui débutera jeudi dans la capitale togolaise.
Le ministre Semodji a estimé qu'il y a eu beaucoup de progrès en matière économique dans le pays au cours de la dernière décennie, relevant toutefois que la mise en oeuvre des programmes de développement n'a pas suffisamment comblé les attentes et que beaucoup reste à faire.
Pour le ministre, le Togo estime que ces résultats encourageants sont le fruit de la normalisation progressive du climat politique et de l'assainissement de la gouvernance qui inspirent confiance aux investisseurs.
La jeunesse togolaise doit jouer un rôle clef dans le processus de développement et d'émergence, ce qui implique, selon le ministre, une formation qualitative et adéquate pour adapter les compétences aux exigences du développement économique et aux demandes du marché de l'emploi.
Il a relevé que les investissements doivent être massivement orientés vers l'agriculture et les industries extractives pour valoriser les ressources naturelles du pays et en tirer de la valeur ajoutée pour la croissance et l'émergence économique.
Le Togo, pays membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a enregistré un taux de croissance d'un peu plus de 5% en 2013 et les perspectives économiques demeurent bonnes, a estimé le ministère de l'Economie et des Finances. Fin