L’apport du facilitateur Monseigneur Nicodème Barrigah-Bénissan pour ramener l’apaisement autour de la table de discussion du dialogue politique, après l’incident qui s’est produit entre Alphonse Kpogo de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) et Jean Luc Homawoo de l’Union des Forces du Changement (UFC), au cours de la 3ème journée du dialogue mercredi dernier, a réjoui les parties qui soutenaient la nécessité d’avoir un médiateur, qui se disent avoir eu raison à ce sujet.
Au rang de ces parties, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), dont le député et chef de la délégation au dialogue, Patrick Lawson n’a pas omis d’exprimer cette satisfaction au sortir de la journée de travail, tout en félicitant la « bonne foi et la recherche continuelle et permanente de l’harmonie » de toutes les parties prenantes.
« L’implication de Monseigneur Nicodème Barrigah dans la résolution de l’incident de ce matin est la preuve qu’un facilitateur est impérieux pour des discussions de cette nature où nous sommes venus d’horizons divers et ayant des positions différentes sur les sujets évoqués », s’est-il réjoui.
« La volonté de la plupart des parties prenantes de trouver « à tout prix » des solutions et ensuite « la peur de décevoir les Togolais nous oblige à nous investir pour trouver des solutions à nos problèmes », a-t-il poursuivi.
Ce dernier estime par ailleurs que le mécanisme mis en place par le facilitateur, permettra d’augmenter les points d’accord, pour avoir un consensus sur les sujets fondamentaux « pour la solidité des institutions, l’apaisement du climat politique dans le pays et pour l’organisation des élections transparentes et libres.
« Si nous parvenons à trouver des solutions à la plupart des problèmes inscrits à l’ordre du jour, vous verrez que nous aurons des institutions fortes. Et quand on a des institutions fortes, cela contribue à la bonne gouvernance, au développement d’un pays. C’est tout ce que nous souhaitons pour ce dialogue et nous nous y investissons », a laissé entendre le 1er vice-président de l’ANC, qui appelle à cet effet le facilitateur à prendre ses responsabilités et à baser sa volonté sur ce que lui inspire sa foi divine.
Le sujet sur la recherche d’un climat d’apaisement qui a conduit à évoquer l’affaire des incendies des marchés de Lomé et Kara, a été la pomme de discorde entre le député de l’UFC et celui de l’ADDI.