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Le CST ne croit plus à l’issue favorable du dialogue à cause du mutisme des délégués d’UNIR depuis le début des discussions
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  AfreePress


© aLome.com
Me AJAVON ZEUS, coordonnateur du CST


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Lomé - Le Collectif Sauvons le Togo (CST) s’est dit jeudi au cour d’une conférence de presse à Lomé « sceptique » sur l’issue favorable du dialogue politique qui se tient depuis le 19 mai dernier et soutient que « rien n’a été fait dans cette salle depuis le début des discussions jusqu’à ce jour », a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Et pour toute raison, le collectif avance « le refus du parti UNIR de donner sa position sur les neuf (9) points qui sont épurés à ce jour ».

Pour les dirigeants de ce collectif, un dialogue implique un échange d’opinion sur des sujets donnés. Mais compte tenu du silence du parti UNIR sur toutes les questions, c’est plutôt un monologue qui se tient actuellement, et il faudrait un miracle pour que ce dialogue aboutisse à de vrais réformes », ajoute-t-on au CST.

« Sur les neuf points qu’ils disent avoir évoqués, UNIR n’a donné sa position sur aucun. Et lorsqu’ils ont été poussés à bout pour dire quelque chose, le chef de leur délégation a déclaré qu’ils étaient sourds et muets à ce dialogue », a laissé entendre le coordonnateur du CST Zeus Ajavon.

Ce dernier renseigne par ailleurs qu’il n’y a eu accord que sur un seul « petit point », qui est celui des conditions d’éligibilité du président de la République, point qui selon lui a été acquis depuis 2006, et à l’Accord Politique Global (APG).

« Nous avions rêvé que ce dialogue serait le dernier et devrait permettre que nous ayons des institutions fortes, nous avions rêvé entrer dans de la vraie démocratie et de la bonne gouvernance où il y aurait un partage équitable des richesses », a déploré le coordonnateur du CST.

Il ajoute cependant que si ce rêve doit être lié à la volonté d’un seul homme qu’est le président de la République, « dont le régime est resté au pouvoir pendant près de 50 ans », il devient impérieux de faire appel « à la voix du peuple qui est la seule arme pour faire face à une mauvaise volonté manifeste ».

« Nous demandons aux populations de se tenir prêtes pour des actions futures, car il appartient au peuple de se déterminer sur la manière dont le pouvoir doit être organisé et sur les textes qui doivent régir sa vie politique pour les années à venir », soutient Me Zeus Ajavon.

Les responsables du CST qui invitent par ailleurs leurs militants à une séance d’information ce samedi à Akassimé (quartier de Lomé).

Gaël N.

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