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Ouverture ce jeudi à Lomé de la troisième réunion ministérielle du G7+ (groupe des Etats fragiles)
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  Savoir News


© aLome.com par Parfait
Le Premier Ministre AHOOMEY-ZUNU,á l`ouverture des assises de la diaspora á Lomé.


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Les travaux de la troisième réunion ministérielle du G7+ (groupe des Etats fragiles) ont officiellement démarré ce jeudi à Lomé, après une cérémonie d’ouverture présidée par le Premier ministre togolais Séléagoddji Ahoomey-Zunu en présence de son homologue du Timor-Leste, Kay Rala Xanana Gusmao, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Le G7 + est un groupement volontaire de pays qui sont ou ont été affectés par un conflit et sont en transition vers l’étape suivante de développement.

L’objectif principal de ce groupe est de partager des expériences et de faire un plaidoyer afin que la communauté internationale réforme sa façon de s’engager dans le États touchés par un conflit. Au total 19 Etats sont membres du G7+. La présidence du Groupe est assurée Mme Emilia Pires, ministre des finances du Timor-Leste.

Les assises de Lomé vont permettre aux participants de mettre en place un plaidoyer pour le programme de développement post-2015, ainsi que le plan de travail du groupe pour 2014/2015.

Il s’agit d’un groupe informel de plaidoyer en direction des partenaires financiers, afin que les conditions de mobilisation des ressources, ne soient pas les mêmes comme pour les Etats en situation normale.

La rencontre de Lomé permettra aussi aux participants de se pencher sur la situation des pays en conflits, afin d’amener la communauté internationale à revoir sa stratégie d’intervention.

Dans son discours, le Premier ministre togolais a surtout mis l’accent sur les efforts faits par le Togo, depuis l’arrivée au pouvoir du président Gnassingbé.

"Après l’accession du président Faure Gnassingbé à la magistrature suprême en 2005, une nouvelle ère est ouverte. Grâce à sa détermination et à une meilleure compréhension de la classe politique, le Togo a pu aboutir à un accord politique global en 2006 avec la mise en place d’un gouvernement de large ouverture dirigé par un responsable de l’opposition, avec pour mission principale, l’organisation d’élections législatives anticipées en 2007. Ainsi, après une période de près de 15 ans au cours de laquelle le Togo a été orphelin de l’aide, l’apaisement politique a permis de rassembler à nouveau, les énergies pour s’engager dans un vaste programme de reconstruction nationale avec l’appui de l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui appuient le Togo dans différents domaines à la faveur du consensus retrouvé", a souligné Séléagodji Ahoomey-Zunu.

"Cette reconstruction est d’abord fondée sur un document intérimaire de stratégie de réduction de la pauvreté, élaboré avec une large participation de toutes les couches de la population, et adoptée en mars 2008. Ce qui a permis de s’engager dans le processus d’éligibilité à l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés. Du point de décision en 2008, le Togo a atteint rapidement le point d’achèvement à la fin de l’année 2010, marqué par une réduction substantielle du stock de la dette extérieure. Depuis 2008, l’économie togolaise a retrouvé le chemin de la croissance avec un rythme s’améliorant d’année en année", a-t-il indiqué.

Selon le chef du gouvernement togolais, "l’ambition du Togo, affirmée dans la stratégie de croissance accélérée de promotion de l’emploi, adoptée l’année dernière, est d’atteindre des rythmes de croissance plus élevée - pourquoi pas à deux chiffres - sur une longue période et susceptibles d’inscrire le pays sur la voie de l’émergence économique, tout en renforçant le processus démocratique".

"L’expérience du Togo montre à notre sens, que le maintien de la paix, est un processus qui se construit sur la durée, qui se nourrit essentiellement de dialogues et du rejet de la violence dans toutes les démarches politiques", a précisé M.Ahoomey-Zunu .

Le but du g7+ est de mettre fin aux conflits, de construire des nations et d’éradiquer la pauvreté grâce à des stratégies de développement innovatrices et adaptées au contexte de chaque pays, alignées sur les programmes du pays et dirigées par l’État-nation et ses citoyens. Les travaux de cette troisième réunion ministérielle du G7+ prendront fin vendredi.

Edem Etonam EKUE

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