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Togo : Le CST élève de vives préoccupations quand à l’issue des discussions
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  Telegramme 228


© aLome.com
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Après la trêve de l’Ascension, les parties au dialogue politique reprennent
le chemin de la Direction générale de Togo Telecom ce vendredi pour la
suite des travaux démarrés depuis le 19 mai dernier. Mais seulement que
\les inquiétudes du CST font jour.

En conférence de presse jeudi dans la
soirée à Lomé, les responsables de ce regroupement dont deux membres,
l’ANC et l’ADDI prennent part à ces discussions a soulevé de vives
préoccupations quand à l’issue de ces assises entre pouvoir et opposition. Ces préoccupations émanent de ce que le parti au pouvoir fait montre d’un mutisme qui ne certifie pas sur sa position sur les
différents points abordés.

« Si vous avez bien écouté le communiqué lu mercredi à la fin des
discussions, vous aurez pu penser que les choses évoluent. Je peux vous
dire qu’à ce jour, il ne s’est rien passé dans cette salle, rien du
tout ». C’est ce qu’a affirmé au cours de la rencontre avec le presse,
le Coordonnateur du CST, Me Zeus Ajavon, récusé lundi dernier à
l’ouverture des discussions, alors qu’il s’est présenté sous la bannière
de l’ANC.

« Sur les neuf points abordés, les représentants de l’UNIR
(Union pour la République) n’avaient pas de position. Ils ne font
qu’écouter ce que les autres disent et quand on leur passe la parole,
ils disent qu’ils n’ont rien à dire. On ne sait pas ce qu’ils pensent », a indiqué Me Ajavon, qui compare ces discussions qui ont lieu au siège de Togo Telecom à un « monologue ». Il a formulé comme avertissement que l’on ne s’étonne pas « qu’il n’y ait aucun accord à la fin des
discussions ».

Des révélations des leaders du CST, il ressort que jusqu’à la fin des
travaux mercredi dernier, « les seuls acquis de ces jours de discussion
portent sur le financement des partis politique et le retrait de
l’adverbe exclusivement dans l’article qui énonce que pour être
président de la république, il faut être togolais de naissance. Il
s’agit en fait de sujets qui avaient déjà été réglés depuis 2006 par
l’APG ».

En tout cas, selon le communiqué de la dernière séance, sur les douze
points inscrits dans la feuille de route de ce dialogue, neuf ont été
déjà abordés et il n’en reste que trois. Reste à savoir si ces autres
points connaîtront leur survol et si l’on aboutira à un consensus entre
les acteurs au terme des travaux prévus initialement pour le 31 mai
2014. A titre de rappel ce dialogue était en fait organisé pour
permettre aux acteurs de procéder aux réformes institutionnelles et
constitutionnelles prescrites par l’APG (Accord politique Global) d’Août
2006.


G.K, Lomé (Telegramme228)



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