Qui veut noyer son chien l’accuse de rage, dit-on souvent. Par le biais
d’un article qui fait le tour depuis ce jeudi des blogs, ce commissaire divisionnaire en service à la Sûreté nationale, est la cible d’informations qu’il juge diffamatoires, fruit de certaines imaginations
fertiles et dont des individus mal intentionnés seraient la source.
Entre autres allégations contre la personne du Commissaire
divisionnaire, Luc Kodjo Vondoly, il y a celle qui le faisait passer
pour un espion à la solde de l’Ambassade de Chine, à qui il fournirait
des informations confidentielles, des documents, et des données secrètes
concernant la Police Nationale Togolaise, et de l’armée. En tout cas,
approché, le concerné a indiqué n’avoir « aucune idée de ce qui a été rapporté ».
Se réservant le droit de poursuivre l’auteur de l’article (nous
l’appelons article parce que l’auteur se dit journaliste), cet ancien
Directeur des Statistiques au cabinet du ministre de la Sécurité et de
la Protection civile, que l’on dit dans le texte avoir reconnu les
faits, semble tomber des nues puisque ne se reconnaissant même pas dans
ce qui est colporté. La question est de savoir si tant est que le
monsieur ait pu reconnaitre les faits, l’auteur de cet article ne
ferait-il pas mieux de s’approcher de lui pour en avoir la certitude.
A cette allure, où l’on dit avoir fait des enquêtes pendant plusieurs mois, sans pour autant atteindre le principal concerné, tout semble
faire croire que c’est par alchimie ou en jetant des cauris qu’on a déniché cette affaire sans tête ni queue. D’autres encore veulent croire
que c’est une main noire, au sein même de la Police nationale, qui,
dans sa pulsion morbide de nuire, se cacherait derrière cette affaire
montée de toute pièce pour jeter ce jeune commissaire dans la gueule des
plus hautes autorités, vu que dans son développement, l’auteur de
l’article croit avoir vu dans ses « cauris », que des consignes
ont été données par Faure Gnassingbé pour que le Commissaire
divisionnaire Vondoly, soit mis aux arrêts pour 60 jours puis radié de
la Police nationale. Ce qui ne serait pas fait et qui met peut-être en
courroux les détracteurs du Commissaire.
Pour finir, la grande interrogation est de savoir, si tant est que
l’on reste convaincu que des informations secrètes ont été monnayées,
pourquoi les sources de l’auteur de cet article, colporteur de ces
contre-vérités de bas étage, ne lui donnent-t-il pas des précisions sur
les genres d’informations et pendant qu’on y est sur les jours et heures
de transmission et pourquoi pas, les noms des complices qui seraient
certains officiers supérieurs de l’armée togolaise...