Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent se retrouver mercredi pour examiner plusieurs propositions de résolution concernant les armes chimiques en Syrie. Le Togo, membre non-permanent, est naturellement associé aux discussions.
Mais les négociations, qui ont débuté mardi, s'annoncent d'ores et déjà extrêmement difficiles. Une réunion d'urgence du Conseil, initialement prévue mardi, a été reportée sine die à la demande de la Russie.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de jugé "inacceptable" un projet de résolution français qui prévoit le contrôle et le démantèlement des armes chimiques syriennes, la mise en place d'un dispositif d'inspection et de contrôle, et autorise, en dernier recours, l'usage de la force pour contraindre Damas à respecter ses obligations.
La France a immédiatement fait savoir qu'elle était prête à "amender" son projet "dès lors que sont préservés ses grands principes et objectifs".