Malgré les efforts du gouvernement togolais dans la lutte contre la contrefaçon, les faussaires ne cessent de multiplier des stratégies de contorsion des frontières.
26 personnes ont été interpellées lors d’une opération de traque de faux médicaments organisée les 27, 28 et 29 mai derniers sur le territoire togolais.
Le bilan est lourd : une importante quantité de plus de 200 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits ont été saisies.
L’opération s’est principalement déroulée à Lomé et environs, ainsi que dans d’autres villes de l’intérieur comme Aného, Vogan, Notsè et Atakpamé.
D’une valeur de 200 dollars US (soit près de 100 millions de FCFA), ces produits pharmaceutiques saisis comprennent des anti antalgiques, des anti inflammatoires, des anti paludiques, des multi vitamines, des antibiotiques, des aphrodisiaques pour ne citer que ces exemples.
Au cours d’un point de presse tenu ce samedi, le Col Damehane YARK , ministre de la sécurité et de la protection civile, s’est indigné de l’inquiétante allure que prend la prolifération des produits pharmaceutiques contrefaits sur le marché togolais.
Après avoir rappelé les dangers des produits pharmaceutiques contrefaits sur la santé humaine, le commissaire du gouvernement a annoncé que les frontières du pays allaient être prochainement dotées de dispositifs détecteurs de faux médicaments.
Il faut rappeler qu’en plus du Togo, cette opération de traque de faux médicaments a été simultanément observée dans d’autres pays de la sous-région ouest africaine. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée Konakry, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Sénégal.
