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Le reste de l’APG est caduc
Publié le dimanche 1 juin 2014  |  La Passerelle


© Autre presse par Présidence du Faso
Coopération Burkina - Togo: le Président Blaise Compaoré reçoit son homologue togolais, Faure Gnassingbé
Lundi 12 mai 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel. Le Président de la République, SEM Blaise Compaoré a reçu en audience son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé dans le cadre des échanges politique et fraternel entre le Burkina et le Togo.


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L’homme politique doit être comme la lettre P. en d’autres termes, il doit savoir adopter toute position. Il n’est compétent qu’ainsi. C’est sa nature, parce que le mouvement, le changement est la nature de l’histoire et des sociétés, qu’il veut diriger, conseiller ou transformer.

Certes les convictions, les principes, les idéaux, que la table des lois reçue par Moise incarne, sont souvent taillés dans la pierre, et les hommes politiques doivent souvent faire avec. Ce faisant, ils prendront des précautions pour ne pas agir en pilotes acrobates, qui font des retournés ou des descentes en piqué à leur guise, alors que la plupart des hommes à bord de leur avion, ne sont pas préparés à supporter ces acrobaties. Ce faisant, ils sauront changer les sociétés en changeant le contenu des principes et des lois, mais en les gardant. Telle est la grande vérité de l’histoire.

Aujourd’hui le monde assiste par exemple à une grande mutation du principe de l’amour avec la reconnaissance sans cesse croissante du mariage homosexuel. Le principe de l’amour reste, mais son contenu change. Tout homme politique doit savoir qu’il doit être prêt si c’est nécessaire à accompagner en douceur la société dans de pareilles transformations.


Nécessité d’une rupture avec l’APG

Le dialogue togolais se cabre, rue dans les brancards, parce que les hommes politiques qui y sont semblent ne pas savoir pas faire comme la lettre P. Et pourtant la grande loi du changement, qu’incarne cette lettre, est inscrite au cœur du temps et de l’espace.

Considérons le temps. 2014 est-il 2006 ? Evidemment non, surtout qu’il y a huit ans d’écart et qu’en huit ans beaucoup de choses ont changé. Ainsi, arrivé au pouvoir dans un bain de sang, M. Faure GNASSINGBE , qui à l’époque faisait profil bas, en huit ans a pris de l’assurance, a fait ce qu’il faut pour faire oublier le péché de ses origines. Les peuples ont la mémoire courte et le sang sèche vite.

L’APG en 2006, dans ce contexte là se comprend. En 2014, il ne se comprend plus. Il fallait battre le fer quand il était chaud. Aujourd’hui c’est trop tard et il faut opérer en quelque sorte une rupture épistémologique, c'est-à-dire idéologique avec l’APG, pour trouver les voies d’un nouveau consensus.


Et pour cela, il est d'abord nécessaire de prendre en considération le contexte de 2014. L’espace intervient ici pour nous éclairer. L’espace du continent d’’abord : il a changé. La Tunisie, la Libye, l’Egypte ont opéré ce qu’on a appelé le printemps arabe, comme pour annoncer l’’été, qui devrait nécessairement suivre avant un automne et un hiver. L’été attendu tarde à venir, et pour le président Al-SISSI d’Egypte, il faudrait attendre vingt ans, voire trente pour que cet été, si l’on présume qu’il doit prendre la forme de la démocratie, ne soit possible. La grande leçon est que le printemps arabe a été fait pour obtenir la démocratie dans vingt ans, voire trente ans à en croire le président Al-SISSI.


Considérons maintenant l’espace sous-régional. M. Blaise COMPAORE, l’architecte de l’APG veut lui-même modifier la constitution chez lui au Burkina Faso, en supprimant la limitation des mandats pour pouvoir en briguer un autre. Ne faut-il faut pas attendre de voir quelle tournure les choses vont y prendre. Nous avons perdu huit ans depuis l’APG. Nous pouvons attendre le dénouement de ce bras de fer qui s’engage au sein de la classe politique burkinabé pour en tirer les leçons.


Ensuite, le Mali, le Nigéria ont révélé des dangers qui planent sur la tête de la sous-région Ces dangers obligent les Etats de la sous-région à adopter des postures sécuritaires communes, mobilisant toute l’attention de leurs dirigeants et ne leur permettant pas de travailler aisément au changement. Vouloir opérer certains changements dans ce contexte reviendrait à effectuer des retournés ou des descentes en piqué avec un avion de chasse, comme si on était un as. Peut-être en avons-nous dans la classe politique togolaise? Mais ils ont à bord 6 millions de Togolais, dont à peine le dixième a une fois pris l’avion. Si l’on comprend cela, la sagesse devrait faire le reste...


Dy GILID


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