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Armée: aucune troupes CEDEAO au Nigeria pour l’instant
Publié le lundi 2 juin 2014  |  PANA


© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) a ouvert ses travaux en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine.


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Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ne vont pas envoyer des troupes au Nigeria pour aider ce pays à combattre le groupe terroriste Boko Haram, ont-ils annoncé à l'issue du sommet qu'ils tenaient vendredi à Accra, la capitale ghanéenne.

'Aucune décision n'a été prise concernant le déploiement de forces de la CEDEAO au Nigeria pour combattre Boko Haram', a notamment indiqué au cours d'une conférence de presse le président ghanen, John Dramani Mahama, par ailleurs président en exercice de l'organisation.

Selon lui, le président Goodluck Jonathan du Nigeria a promis durant la réunion que 'tout ce qui est possible' sera fait, non seulement pour ramener les plus de 200 lycéennes de Chibok, mais aussi pour mettre hors d'état de nuire le groupe terroriste qui les tient en captivité et inflige des souffrances à la population.

'Tout ce qui est possible ça veut dire ce que ça veut dire', a commenté le président Mahama.

Dans un communiqué publié à l'issue de ce sommet extraordinaire de 24 heures, les dirigeants de la CEDEAO ont convenu d'activer la force spéciale de stabilisation en attente et de partager des informations.

Ils ont apprécié les mesures adoptées par le gouvernement nigérian en vue de mettre un terme à l'insurrection et l'ont exhorté à poursuivre le dialogue et la réconciliation nationales, tout en saluant le soutien de partenaires internationaux tels que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne apporté au Nigeria.

Concernant le Mali, ils ont invité les parties à l'Accord de Ouagadougou à respecter leur accord afin que la paix prévale.

Le président Mahama avait, dans son discours d'ouverture, appelé à 'une action urgente pour empêcher un groupe de personnes égoïstes de remettre en cause les avancées enregistrées par nos populations'.

Pour lui, les actions des terroristes au Nigeria et au Mali menacent la paix et la stabilité de la sous-région.

Le groupe terroriste Boko Haram et les rebelles du Nord-Mali sèment le chaos dans ces deux pays, avec son cortège de morts, d'enlèvements et d'insécurité.

Dans le nord du Mali, une attaque de groupes rebelles à Kidal a coûté la vie à plusieurs personnes et fait des milliers de déplacés, tandis que dans le nord-est du Nigeria, l'enlèvement de plus de 200 jeunes filles à Chibok par Boko Haram et les attentats à la bombe ont suscité la condamnation de la communauté internationale et des appels à y faire face.

Pour le président Mahama, la détermination des pays de la sous-région les a poussés à relever les défis du Liberia et de la Sierra Leone, et il est temps de montrer le même engagement pour surmonter les nouveaux défis posés par Boko Haram et les rebelles au Mali.

Il a répété la déclaration des responsables de la sécurité de la CEDEAO selon laquelle, un acte terroriste contre un pays doit être considéré comme un acte terroriste contre l'ensemble des autres Etats et souligné que le fait de les ignorer est un danger pour la vie et la sécurité des citoyens.

Le président de la CEDEAO a plaidé en faveur de l'unité de la sous-région pour les vaincre, tout en soulignant que les groupes terroristes collaboraient et partageaient des informations et des ressources.

Dix chefs d'Etat de la sous-région ont pris part à ce sommet.

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