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Afrique : pouvoirs faibles et sécurité forte
Publié le lundi 2 juin 2014  |  Republicoftogo


© Agence de Presse Africaine par DR
Clôture de la 44è session du sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro
Samedi 29 mars 2014. Yamoussoukro (Côte d`Ivoire). La 44 eme session ordinaire de la CEDEAO a pris fin avec le passage du relais du Président Ouattara au Président Mahamat du Ghana. Ph: M John Dramani président ghanéen


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Les leaders de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Accra le 30 mai pour débattre des questions de sécurité. C’est le premier sommet que John Dramani Mahatma préside depuis sa désignation à la tête de la Cédéao. Cette réunion intervient au moment où les désordres se multiplient au Nigeria, au Mali, en Centrafrique et débordent sur les Etats voisins comme le Cameroun.

La lenteur de la réaction de la Cédéao face à ces menaces a été critiquée mais le président en exercice de l’organisation s’est montré déterminé à l’ouverture de ce sommet extraordinaire : « Nous n’allons pas permettre que les avancées enregistrées au nom de nos populations soient remises en cause par les intérêts égoïstes et destructrices de certains d’entre nous », ajoutant , « tout acte terroriste contre un Etat doit être considéré comme une attaque contre tous les Etats de la sous-région ouest-africaines. »


La Cédéao s’est montrée critique à l’égard de l’action des Nations Unies et de la Minusma estimant que: la mission des Nations unies doit clarifier son mandat vis-à-vis des groupes armés. Il n'est pas normal, ont estimé les chefs d'Etats africains, que l'autorité malienne ne puisse s'appliquer sur l'ensemble du territoire. La Minus ma doit voir son mandat renforcé pour procéder efficacement au cantonnement et au désarmement des groupes.

Reste que de nombreuses délégations se sont interrogées sur l'utilité d'un tel sommet extraordinaire.

En effet, la sécurité d’un pays ne peut pas reposer exclusivement sur l’aide extérieure.

Les Etats africains doivent avoir une gouvernance participative pour ne pas que des régions ou des ethnies soient tentées par la dissidence.

Ils doivent également disposer de forces de sécurité suffisantes et bien formées. Jusqu’ici le curseur international leur a demandé d’insister sur la liberté plutôt que sur la sécurité mais, sans une juste sécurité, il n’est pas de liberté réelle.

Il faudra s’en souvenir.

On ne peut pas à la fois vouloir des pouvoirs faibles et une sécurité forte.

Koffi SOUZA



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