Réagissant vendredi sur des allégations des membres du CST selon lesquelles, les discussions en cours entre partis représentés au Parlement, seraient « un monologue », Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, le facilitateur a levé l’équivoque.
« Les délégués du parti au pouvoir, l’Union pour la République, n’ont jamais dit que leur parti sera « sourd » et « muet » par rapport aux questions de fond inscrites au dialogue en cours comme l’ont fait savoir au cours de leur dernière conférence de presse à Lomé, les responsables du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) », affirme ce dernier.
Aux dires du CST, les délégués du parti UNIR au dialogue sont restés « sourds » et « muets » sur tous les douze (12) points inscrits à l’ordre du jour du dialogue. Il n’y a pas de dialogue à Togotélécom, il n’y a qu’un monologue ».
« Cette fameuse question de parti qui ne parle pas, je pense que l’occasion est venue de clarifier enfin ce qui s’est passé parce qu’on a lu beaucoup de choses sur les médias. Et l’explication devait être donnée pour couper court à toutes les supputations », souligne le prélat.
Voici l’explication donnée par Mgr Barrigah :
« En réalité, il s’agissait d’une discussion qui a surgi au cours des travaux concernant les recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR). Me Doe Bruce, se référant aux travaux de la CVJR, avait interpellé directement le parti UNIR qui a répondu que
les travaux de la CVJR étaient destinés à tous les citoyens et il ne voyait pas pourquoi le parti se sentirait interpellé. La même question étant revenue du côté de la formation ADDI, la personne interpellée a dit qu’elle pense avoir déjà suffisamment expliqué que les recommandations de la CVJR sont pour tous les citoyens. Et pour ne plus être interpellé sur la même question, le délégué d’UNIR a dit : « si vous m’interpellez encore sur cette question, je serai sourd-muet ».
Une mise au point du facilitateur du dialogue inter togolais qui met a nu les « ragots » du CST et mettant ainsi fin aux supputations dans la presse.
Le rapport final du dialogue est attendu dans le courant de cette semaine.