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Qatar 2022 : Le Général Seyi Memene impliqué dans le scandale
Publié le mardi 3 juin 2014  |  Le Temps


© Autre presse par DR
Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football (CAF)


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Vérité ou complot imaginaire, l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, parait bien nimbée de scandales de corruption. Le journal britannique, qui dit disposer de mails prouvant la corruption, a publié les noms des principaux dirigeants africains et asiatiques du football impliqués dans cette affaire. Presque toute la CAF aurait reçu des pots-de-vin des dirigeants du Qatar.

Ainsi, selon le Sunday Times, le général togolais Seyi Memene, vice-président de la CAF, a reçu un virement de 22 400 dollars de la part de Bin Hammam pour financer un pèlerinage à La Mecque avec sa femme en novembre 2008.

Il en serait des principaux dirigeants de la Confédration africaine de football : Issa Hayatou, Jacques Anouma et Amos Adamu. Le footballeur libérien, George Weah, aurait également reçu 200.000 dollars du Qatari Mohamed Bin Hammam, ex-membre du Comité exécutif de la Fifa.
Le général Seyi Mémène est une figure haut en couleur du régime en place au Togo. Il a fait une longue carrière dans l’armée et fut plusieurs fois ministre (intérieur et justice), président de la Fédération togolaise de football.

Il était avec le quarteron d’officiers qui ont porté Faure Gnassingbé au pouvoir le 5 février 2005, et l’ont soutenu dans sa démarche macabre avant, pendant, après la présidentielle d’avril 2005. Le général Seyi Mémène a joué un rôle majeur dans la présidentielle controversée de juin 1998.


Il était à la tête du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité en 1998, quand la présidente de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et les membres RPT ont démissionné, sous la contrainte. Ce qui laissa les coudées franches à cette ponte du régime pour déclarer Eyadèma vainqueur d’une présidentielle où il serait largement battu par Gilchrist Olympio, le Président national de l’UFC.

Pourtant ce cacique du régime qui porta un coup dur au processus démocratique, était libéré de prison en 1990 grâce aux pressions de l’opposition. Tombé en disgrâce, il y croupissait pour des malversations financières lors de commandes d’armement.

Ancien dirigeant de la Fédération togolaise de football (FTF), en dépit de son élection à la CAF, il reste toujours impliqué dans les affaires de foot sur le plan national. Il a été désigné à deux reprises, à l’instigation de la FIFA, à la tête d’un Comité de gestion intérimaire d’une FTF en crise. Une crise sempiternelle dont il n’est pas totalement étranger, vu son passage peu remarqué lorsqu’il en était président.

En 2011, le journal Forum de la Presse publia une information relative à un coup fourré dans lequel aurait trempé le général Seyi Mémène. L’ancien président du comité intérimaire de la Fédération togolaise de football (FTF), aurait été inculpé dans le cadre de l’affaire des « faux Eperviers », ces soit disant joueurs de l’équipe nationale qui avaient disputé un match contre l’équipe du Bahreïn.

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