« Tous les greffiers du Togo du nord jusqu’à Lomé ont décidé d’entrer en grève en toge en faisant un sit-in au palais de justice de Lomé parce que nous réclamons un statut autonome, propre aux greffiers depuis 2006 jusqu’alors, cela n’a pas été obtenu. C’est pourquoi nous sommes entrés en grève ce matin pour faire comprendre à l’autorité que nous sommes motivés à avoir notre statut ». Ainsi déclarait lundi, Me Babatundé Abdel Salem, secrétaire général de l’Association des Greffiers du Togo pour justifier le mouvement de grève observé par ces professionnels de la justice.
C'est en toge que les greffiers du Togo ont manifesté lundi pour dénoncer leurs conditions de vie et de travail. A Lomé, c'est le Palais de Justice de Lomé qui a été le théâtre d'un sit-in qui a été observé pour attirer l’attention des autorités togolaises sur leurs conditions et la prise des décrets d’application de leur statut particulier avant la fin de cette année 2014.
Les greffiers revendiquent également les primes d’audience et de transport accordées aux magistrats au détriment du corps des greffiers. « (...) Nous travaillons avec les magistrats, nous allons aux mêmes audiences. Et si l’audience doit durer de 8 à 20 heures, le greffier est là. Donner une prime d’audience et de transport aux magistrats et ne pas en faire de même pour les greffiers est une injustice », a expliqué Me Babatundé Abdel Salem.
Le mouvement de grève pourrait être reconduit si aucune solution n'est trouvée dans les meilleurs délais pour satisfaire les greffiers.
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