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Cynisme politique, Faure Gnassingbé tient à son fauteuil
Publié le mardi 3 juin 2014  |  togo infos


© Autre presse par DR
Célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo
Dimanche 27 avril 2014. Lomé. Un grand défilé militaire et civil a marqué la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du Togo à l’indépendance en présence du président Faure Gnassingbé.


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On ne le dira jamais assez, le fils héritier du feu général tient à ce fauteuil dont il a gracieusement hérité de son père.

Il n’a que faire des réformes qui vont à la limite nuire à ses intérêts personnels !

« J’y suis, j’y reste », voilà en résumé la logique du prince. Tout le tralala de dialogue qu’il s’est vu obligé d’ouvrir avec les partis parlementaires de l’opposition n’est que diversion, c’est évident.

Après plus d’une semaine de travaux, ce dialogue est sur le point d’accoucher d’une souri. UNIR n’a fait aucune proposition de réformes tout comme ce parti aura du mal à accepter les propositions faites par les autres parties prenantes. Pourquoi ?

Simplement parce que le prince n’a donné aucune consigne de conduite à tenir et personne parmi les représentants de UNIR ne saurait se risquer à une initiative personnelle. C’est donc l’impasse. Faure va tenter le tout pour tout, une sorte passage en force pour s’asseoir à nouveau sur les réformes tant souhaitées par le peuple togolais et la communauté internationale.

C’est le cynisme politique à son comble !!! Le fils héritier a bien compris qu’il lui suffit de lâcher un brin du lest par rapport à ces réformes pour que le fauteuil qu’il confond à sa vie, lui échappe d’emblée. Il ne prendra donc aucun risque, nous l’avons déjà dit.

Sauf si l’opposition se montre plus organisée, plus soudée, plus tranchante, plus rigoureuse, plus exigeante, plus mobilisatrice, plus audacieuse…bref si elle se donne les moyens de créer un rapport de force au point de le coincer et de le perturber sérieusement dans son sommeil de prince héritier.


Sauf si la communauté internationale sort de sa léthargie et de son mutisme pour non seulement exprimer des positions claires par rapport à ces réformes mais surtout pose des conditions qui vont freiner le prince dans son désir inextinguible de faire main-basse sur ces réformes.

Autrement, le prince n’a aucun intérêt à initier une quelconque réforme dès lors que son envie vorace de s’accrocher au trône royal reste intact et même va crescendo.

Il ne saurait d’ailleurs en être autrement puisque le fils héritier qui est né avec une cuillère dorée dans la bouche, n’a pas encore compris que le pouvoir qu’il exerce de fait appartient au peuple.

La preuve, il tient à ce fauteuil sans raison ni logique. Il tient au pouvoir simplement parce qu’il pense qu’il ne peut être autre chose que le président de la République du Togo, c’est tout. Il ne se demande pas s’il est vraiment le plus intelligent, le plus éclairé, le meilleur leader ou le meilleur manager, non.

Il ne s’interroge pas sur ses devoirs vis-à-vis du peuple, non plus. Tout cela serait une perte du temps pour lui. Tout ce qui compte, c’est qu’il est et doit être président de la République et tout le peuple doit le comprendre comme tel et le laisser jouir autant que possible des privilèges liés à l’exercice de ce pouvoir, point barre. Le jeune n’a de compte à rendre à personne.

Voilà pourquoi il ne reçoit personne, il n’a d’égard pour personne…bref il ne se gêne pas puisqu’il ne dispute rien avec personne.


Quiconque ose lui dénier ce droit devient d’emblée son ennemi et il l’écrase de la manière la plus brutale possible. Son demi-fère Kpatcha Gnassingbé en sait sans doute quelque chose.

Alors pour déboulonner un tel personnage qui joue sa vie et sa survie avec le pouvoir, il faudra nécessairement de la méthode. Et c’est à ce niveau justement que les leaders de l’opposition ont du pain sur la planche.

Pourront-ils démolir aussi facilement le fils du baobab de Lomé II avec les méthodes actuelles de lutte ? La question reste entière et excite à la fois réflexion et action.


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