Togo - Des élèves bien portant obligés de se présenter à la session des malades. On aura tout vu au Togo. Jusqu’à hier veille des examens de BEPC, les 48 élèves du Complexe scolaire privé « Futures Elites », n’ont pas leur nom sur la liste officielle des candidats. Et pour cause, leurs dossiers de candidature n’ont pas transmis dans le délai imparti à la direction des examens et concours.
Et les dernières tentatives hors délai qui ont conduit jusqu’à faire intervenir vendredi dernier le ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Manganawè, n’ont pu permettre de donner un accélérateur au traitement des dossiers. Ce sont là des révélations faites à notre rédaction par le Directeur du Complexe scolaire privé « Futures Elites », M. Nicaise, joint au téléphone.
Quant aux tractations qui ont eu lieu dans la journée d’hier, ils n’ont abouti finalement qu’à accepter introduire le dossier de cette cinquantaine d’élèves parmi les candidats à la session des malades de l’examen du BEPC. Sur les frais de dossier collectés auprès des élèves, rien n’a été signalé par rapport aux accusations qui indiquent qu’il a été collecté 2500 F cfa au lieu de 1000 F cfa.
Contrairement à ceux qui ont allégué qu’il est porté disparu, le Directeur a révélé être plutôt dans les démarches en vue de décanter la situation avec trois parents d’élèves toue la journée, raison pour laquelle on ne le retrouvait pas au niveau de l’établissement.
Il a expliqué tout ce qui s’est passé par une volonté de « tout faire à la fois » personnellement. Ce qui a fait que le temps de finir l’enregistrement des élèves de CM2 pour le CEPD, il a été surpris par le temps. Aussi est-il que les va et vient pour des erreurs à corriger dans certains dossiers des élèves n’ont pas arrangé les choses.
M. Nicaise, tout en reconnaissant la faute commise a jugé que, au vu des remous et autres tapages qu’il y a eu autour de l’affaire toute la journée d’hier lundi, veille de l’examen, il est préférable que les élèves composent plutôt à la session des malades pour leur permettre d’être dans des conditions psychologiques acceptables.
Une sortie moins honorable mais qui doit dissiper un peu plus les inquiétudes, la désolation, la consternation, constatées hier dans les faits et gestes des parents.
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