Après plus d'une quinzaine de jours de concertations en vue d'aboutir aux réformes constitutionnelles et institutionnelles dans la perspective des prochaines échéances électorales. 12 points ont été inscrits à l'ordre du jour et tous les points ont été parcourus par les différentes parties prenantes du dialogue. Mais au finish, aucun accord n'a été trouvé sur les sujets de discussions.
Après une pause de trois jours observée entre samedi et lundi, les participants au dialogue avaient repris leurs sièges mardi à la Direction générale de Togo Télécom dans la matinée en présence du facilitateur, Mgr Nicodme Anani Barrigah-Benissan. Après seulement quelques heures de discussion, les délégations des partis d'opposition ont claqué la porte pour protester contre le manque de consensus sur les sujets essentiels.
Ainsi, l'Alliance nationale pour le Changement (ANC), l'Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) et la Coalition Arc-en-ciel ont tout simplement claqué la porte du dialogue. "On peut considérer aujourd'hui que le dialogue a échoué", a laissé entendre Me Paul Dodji Apevon, le président du Comité d'Action pour le renouveau (CAR) à sa sortie de la salle des discussions.
Me Apevon, responsable de la Coalition Arc-en-ciel, aucun accord n'a été trouvé sur les sujets inscrits au chronogramme. « Il y a quelques broutilles mais, sur l'essentiel, on a rien obtenu », a-t-il fait savoir. Pour lui, l'échec est à mettre à l'actif de ceux qui ont décidé de ne pas se prononcer sur les points concernant l'opposition.
Quand cela ne tienne, Mgr Barrigah et les autres délégations que sont UNIR, l'UFC et la délégation du gouvernement se concentrent sur l'élaboration d'un rapport sur les points de désaccords. Une démarche que Me Apévon trouve inopportune. Selon lui, il est inutile d'adopter un rapport constatant que les hommes politiques n'ont pas pu régler les points de désaccords alors que le dialogue était censé les régler.