Sept ans après le drame de Lungi, les familles des victimes attendent toujours les indemnisations promises par les autorités de Sierra-Leone.
13 Togolais avaient péri dans le crash d’un hélicoptère à proximité de l’aéroport de Lungi en Sierra-Léone. Parmi les victimes, Richard Atipoé, le ministre des Sports. La délégation venait d’assister à une rencontre à Freetown entre le Togo et la Sierra Léone et s’apprêtait à prendre un vol pour Lomé.
L'hélicoptère MI-8 (photo) de fabrication russe, de la Paramount Airlines qui effectuait la liaison entre la capitale sierra-léonaise et l'aéroport international de Lungi, avait pris feu alors qu'il s'apprêtait à atterrir. Au total, le crash avait fait 22 morts.
Il y a deux ans, Ernest Bai Koroma, président de Sierra-Leone, avait indiqué que l’Etat allait se substituer au transporteur et à l’assureur pour procéder aux indemnisations. Depuis, rien.
L’avocat des victimes, Paul Dodji Apévon, espère que Freetown tiendra ses promesses.
Quelques jours après l’accident, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avait accordé une aide de près de 100 millions de Fcfa aux familles.