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L’OPALS, l’OMS et l’UNICEF soutiennent le Togo pour la Prise en charge du VIH pédiatrique
Publié le mercredi 4 juin 2014  |  Autre presse


© Autre presse par DR
Mark Dybul, patron du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu


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La réduction de nouvelles infections par le VIH chez les enfants et du nombre de décès maternels liés au Sida restent une préoccupation pour les professionnels de santé au Togo. Pour faire face à ces défis, plusieurs sages femmes, médecins pédiatres et assistants médicaux se forment à Lomé pour une prise en charge de l’enfant dans le contexte du virus du Sida.

Les travaux de cette formation ont été lancés mardi par le Secrétaire du ministère de la santé, Gado Napo Koura, représentant le Premier Ministre en présence de la représentante de l’OMS et celle de l’UNICEF. Selon Gado Napo Koura, il s’agit d’une occasion de partage de connaissances afin de faire progresser la médecine togolaise.

Il s’agit d’équiper les professionnels de santé dont les médecins et assistants médicaux pour une meilleure gestion de leurs activités en matière de la prise en charge des enfants nés du VIH+.

Cette formation est une initiative du Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) avec l’appui de l’Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé (OPALS) et Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).


«L’objectif de cette formation est de renforcer les connaissances des équipes médicales et de faire en sorte qu’elles travaillent ensemble pour faire de patients une priorité de façon à leur donner la possibilité de se soigner précocement», a précisé Dénis da Conceicao Courpotin, Chargé de Mission OPALS au Togo.


Dans son explication, il a souligné que plutôt la femme fait sa consultation prénatale et découvre son statut séropositif, elle est mise sous traitement et cela permet d’empêcher le virus de contaminer l’enfant qui va naitre. Ainsi la formation qui se déroule à deux niveaux est prévue pour quatre(4) jours. Il y aura des exposés où les prestataires pédiatres vont écouter et partager des connaissances ; sur le plan pratique, ils auront des échanges réels sur les sites de formation sanitaire pour savoir ce qu’ils doivent faire pour améliorer la qualité des soins aux enfants infectés parce que d’après l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), la qualité des services demeure en générale faible.

Selon la Représentante Résidents de l’OMS, Dr Lucile Imboua, plus de 21000 enfants de moins de 5 ans vivent avec le VIH au Togo qui doivent être mis sous traitement antirétroviral (ARV) ; mais 2377 enfants vivant avec le VIH sont actuellement sous trament ; parmi ceux qui ne reçoivent aucun traitement, 50% meurent avant l’âge de 2 ans. « Cette formation, bien ciblée, qui démarre aujourd’hui, vient à point nommé pour contribuer aux défis identifiés conformément aux recommandations de l’OMS », a-t-elle déclaré. Ce qui consiste donc à baisser considérablement le risque d’infection de l’enfant quand la mère est dépistée et soignée avec son enfant.

«Il faut que les équipes médicales qui travaillent sur le terrain au Togo arrivent à avoir une bonne connaissance et qu’on leur donne des moyens pour que des enfants qui sont nés d’une mère porteuse du SIDA, naissent sans virus», a expliqué Christian Courpotin, Membre CA et chargé de mission OPALS.

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