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Nouvel échec du dialogue politique au Togo
Publié le mercredi 4 juin 2014  |  Agence de Presse Africaine




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Le dialogue politique inter togolais, débuté le 19 mai dernier, a pris fin mardi soir, par l’adoption d’un rapport final en l’absence des principaux partis de l’opposition qui dénonce l’échec des discussions, a constaté APA.


« Nous venons de terminer ce soir les travaux du dialogue entre partis politiques parlementaires avec l'adoption du rapport final. Conformément à la mission qui nous a été confiée, nous allons remettre le rapport au Premier ministre pour les suites à donner à ce document », a déclaré le facilitateur Monseigneur Nicodème Barrigah.

Les représentants des principaux partis de l'opposition l'alliance nationale pour le changement (ANC), de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) et de la Coalition « Arc-en-ciel » n'ont pas participé à l'élaboration du rapport final. Ils ont quitté la salle des débats et ont annoncé l'échec des discussions.

L'ANC a dénoncé dans un communiqué le radicalisme du parti au pouvoir qui a conduit à l'échec des discussions.

« Malgré les efforts soutenus déployés jusqu'au dernier jour par le Facilitateur, le pouvoir en place est demeuré inflexible sur les points essentiels. La limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours » indique le parti de Jean Pierre Fabre.

Dodji Apevnon de la coalition « Arc en ciel » reconnait aussi que le dialogue a échoué parce qu'il n y a eu aucun accord sur les sujets inscrits au chronogramme. « Il y a quelques broutilles mais, sur l'essentiel on a rien obtenu », selon lui.

« Chacun peut apprécier à sa manière. Mais, c'est un dialogue, une étape qui n'a pas permis d'arriver à toutes les conclusions auxquelles les uns et les autres s'attendaient », a déclaré Mgr Barrigah.

Pour lui, « ce serait excessif de ma part de parler d'un échec de ce dialogue ».

Barrigah a expliqué que les opposants n'ont pas voulu signer le rapport « un peu comme une protestation par rapport au fait qu'on ne soit pas parvenu à un accord sur des points aussi importants ».

Les représentants du parti au pouvoir Union pour la république (UNIR), de l'union des forces de changement ainsi que du gouvernement présent en qualité d'observateurs ne sont pas prononcés à l'issue des discussions.

Le rapport de ces discussions sera adressé au gouvernement et selon Mgr Barrigah, il y aura de la part du gouvernement une réflexion et probablement les sujets qui ont fait l'objet des discussions seront débattus à l'Assemblée nationale.

NT/of/APA

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