Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

L’échec du dialogue donne-t-il raison à Fulbert Atisso ou à Djimon Oré?
Publié le mercredi 4 juin 2014  |  Nap afrique monde


© aLome.com par Parfait
M. Djimon ORE


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Certains responsables politiques ont déclaré, tout juste avant le début du dialogue Togo Télécom, qu’il ne va rien donné ou que ce dialogue le servira à rien. Le président du nouveau parti, le Front des patriotes pour la démocratie (FPD), le député Djimon Oré disait que le dialogue qui s’ouvre « ne va rien donner ». Fulbert Attisso, responsable de l’appel des patriotes, a indiqué que ce dialogue est un « non-événement ». L’échec du dialogue leur donne raison ?


Au début du dialogue, le 19 mai dernier, nombre de partis politiques, surtout parlementaires avaient espoir de sa réussite et de son aboutissement pour dénouer enfin la crise politique, qui ne fait que trop durer.

A l’unanimité, les responsables des partis politiques parlementaires, en présence des représentants du gouvernement ont convenu que la voie pour parvenir aux réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Les acteurs politiques au cours d’un dialogue politique, avant que le document final ne soit renvoyé à L’Assemblée Nationale pour adoption, ont décidé de discuter et de trouver de consensus a souligné, maître Dodji Apévon de la Coalition Arc-en-ciel, au début de ce dialogue.

« Nous avons trouvé un consensus sur le cadre de discussion avant que le reste du travail ne soit fait à l’Assemblée Nationale », a-t-il déclaré.

«Il est même entendu que nous allons avoir une direction de ces discussions politiques pour diriger les travaux », a poursuivi Apévon, tout enthousiaste. Foly-Bazy Katary du parti au pouvoir UNIR, d’ajouter que si l’esprit de dialogue se poursuit, « nous pouvons avoir un très bon dialogue». Et, Patrick Lawson de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), de souhaiter «cette ambiance puisse prévaloir au cours des discussions proprement dites ».

Il était donc clair, qu’au début de ce dialogue entre les partis politiques parlementaires, l’espoir était permis de part et d’autre. Mais au fur et à mesure que les jours passent, l’opinion a commencé à se faire une idée quant à l’aboutissement de ce dialogue. Le côté drastique du dialogue, c’est lorsque les l’uns et les autres ont pris des jours avant de s’accorder sur l’importance de faire appel à un facilitateur.

«Cela commence à être caduque », indique un responsable politique. Mais, il y a eu deux personnes qui ont ouvertement critiqué ce dialogue et qui ont ouvertement déclaré qu’il n’aboutira. Jerry Ta’ama, les président du parti politique NET, peut encore vociférer sur les médias que Fulbert Atisso les gonfle. Le résultat est là ! Les partis politiques membres du CST et ceux de la Coalition Arc-en-ciel n’ont pas signé le rapport final. A qui donc la faute ? A Fulbert Attisso ou à Djimon Oré, qui ont remarqué très tôt que c’est un dialogue de « farce »?


« Ce qui va se passer jusqu’à la fin du mois de mai est un non-événement parce que depuis 25 ans, nous avons fait la même chose. A la veille de chaque élection, les acteurs se retrouvent, discutent, se battent, après on organise les élections et le parti RPT/UNIR conserve le pouvoir. Les gens vont dans la rue, s’en suit la répression et la vie reprend son cours normal et à la veille d’une autre élection, on refait la même chose », avait déclaré Fulbert Attisso.

Il a ajouté qu’il est déçu de l’opposition parce que cette dernière n’innove pas, l’innovation à apporter, selon lui se trouve dans l’appel des patriotes. «Si l’opposition doit réussir à inverser la tendance et à réaliser l’alternance, la solution est endogène, c’est-à-dire, ils n’ont rien à chercher avec le parti au pouvoir », propose-t-il avant de se demander « depuis 2010, une dizaine de partis politiques sont nés mais quelles sont les innovations apportées dans la façon de faire la politique ». Pour lui, chaque fois que le pouvoir appelle l’opposition au dialogue, c’est qu’il a trouvé la solution de rechange.


« Si le pouvoir doit dire a priori que les réformes politiques doivent se faire à l’Assemblée quand l’opposition proposait qu’un cadre politique ad hoc soit ouvert et qu’aujourd’hui le pouvoir accepte d’ouvrir ce cadre, ça veut dire que la solution de rechange a été trouvée », a-t-il alerté. Et, Djimon Oré de déclarer clairement que le dialogue n’aboutira pas et qu’il faut une transition de 18 mois pour tout refaire et partir sur de bonnes bases pour le développement et bien être des fils et filles du Togo.

L’échec patent du dialogue, risque de leur donner raison. Il faut, selon certains observateurs politiques que l’opposition adopte une autre méthode. Va-t-on donc suivre Djimon Oré, avec son programme de transition ou Fulbert Attisso, avec son appel, qui convie l’opposition à l’unicité ?

 Commentaires