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Togo/Sécurité routière : Les mauvaises habitudes ont la vie dure
Publié le jeudi 5 juin 2014  |  Le Médium


© aLome.com
La réapparition des forces de sécurité sur les routes est effective


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On ne cessera jamais de le dire. Le togolais est têtu comme une mule. Même si sa vie est en jeu, il s’en moque royalement jusqu’à ce que l’irréparable arrive. La prise de conscience observée après le drame de Talo semble s’émousser.

Les togolais reprennent les mauvaises habitudes sur les routes. Forcément, les conséquences ne se font pas attendre.

La semaine qui s’est achevée n’a pas dérogé à la règle. Des morts sur nos routes. En attendant les chiffres du ministère de la sécurité pour le mois de Mai, on peut aisément dire que la courbe ne va pas fléchir. Des morts et encore des morts. C’en est trop. Au moins 4 morts le week-end dernier. Finalement l’on se demande comment faire pour que le togolais soit un citoyen modèle.

Si au début des années 90, le refus du port du casque peut s’expliquer comme une défiance vis-à-vis du pouvoir de Gnassingbé Eaydèma, on se demande bien les raisons qui les poussent aujourd’hui à refuser d’adopter ce comportement citoyen. Pourquoi les togolais refusent-ils de porter les casques, s’est demandé un témoin d’un accident où le motocycliste s’est cogné la tête contre l’asphalte.

Eh oui, la question mérite d’être posée.
Depuis les 47 morts de Talo et les mesures prises par le gouvernement pour baisser le nombre d’accidents sur nos routes, on a senti une prise de conscience des usagers de la route. Un tel achète un casque, un autre le porte systématiquement quand il est sur sa moto, une troisième porte fièrement sa ceinture de sécurité. Les usagers semblaient moins pressés sur les routes.


Mais cette embellie n’est que de courte durée. Les bonnes habitudes qu’on croyait que les togolais ont pris n’est que feuille de paille.

Il n’est pas rare de revoir sur nos routes, la majorité des motocyclistes la tête non couverte de casque. Mieux, certains l’accrochent aux motos tout en circulant. A la vue des forces de l’ordre, ils le mettent. Aussitôt, les policiers hors de vue, ils l’enlèvent et poursuivent gaillardement leur chemin. Il n’y a pas de mot pour qualifier cette attitude, si ce n’est de l’inconscience. Vu que la sensibilisation que mène le gouvernement est perçue comme une faiblesse, il va falloir que les autorités commencent par appliquer la nouvelle loi sur code de la route dans toute sa rigueur.


Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure


Bientôt une année que cette nouvelle loi sur le code de la route a été votée par l’Assemblée. On comprend que le gouvernement aime les togolais et veut que ces derniers soient des citoyens modèles et exemplaires surtout sur un sujet aussi important que la préservation de leur vie. Il y a aussi à préserver leur intégrité physique et morale. Mais comme ils se comportent comme des ”enfants gâtés”, immatures qui pensent que l’autorité n’a pas le choix que de les laisser faire, il faut alors que le ministère de la sécurité et de la protection civile se décide à réagir. C’est vrai qu’il est dit que la loi est entrée en vigueur. Mais, il est entendu que le ministère continue sa campagne de sensibilisation. Mais jusqu’à quand, vu que les usagers ne veulent pas entendre raison gardée.

Jusqu’à quand va-t-on laisser les togolais se donner gratuitement la mort sur nos routes. Jusqu’à quand le ministre Yark Damehame adoptera cette posture que d’aucuns qualifient de conciliante. Sensibiliser, oui ! Mais quand on remarque que cette sensibilisation ne donne rien surtout au niveau des motocyclistes, que faut-il faire alors ? Chez les automobilistes, le volt- face semble moins criard. Ils appliquent consciencieusement les consignes du port de la ceinture de sécurité.

On peut leur tirer une fière chandelle et exhorter l’infime partie qui reste à emboîter le pas. Au regard de tout ceci, il urge que les autorités prennent la mesure des choses pour que les motocyclistes rentrent dans les rangs. Le sang des togolais a trop coulé depuis le début de cette année pour qu’on laisse la situation perdurer.


La Rédaction

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