Togo - En grève depuis lundi pour réclamer l’adoption du statut particulier qui va améliorer leurs conditions de vie et de travail, les greffiers réunis au sein de l’Association des Greffiers du Togo (AGT), ont tenu ce jeudi à Lomé un point de presse pour éclairer sur les motivations de ce mouvement, a constaté l’Agence Afreepress.
Ce mouvement selon ses initiateurs, fait suite aux promesses non tenues par les autorités en charge de la mise en œuvre du statut spécial des greffiers dont les textes ont été écrits depuis 2005, et à leur silence face aux diverses démarches entreprises pour diligenter la procédure qui va donner « aux seuls auxiliaires de justices dépourvus de statut » de nouvelles conditions.
« Les greffiers sont des cas sociaux parce qu’ils sont les parents pauvres de la justice justement parce qu’ils n’ont pas de statut qui définit clairement leurs avantages », a souligné le président de l’AGT, Gbogbo Kossivi Djifa, qui signale que le mouvement de grève ne prendra fin qu’avec l’adoption du statut qu’ils réclament.
Ce dernier déplore par ailleurs qu’un groupe constitué de 4 greffiers en chefs se soient auto-constitués « illégalement » en pseudo-comité dit de suivi du processus d’adoption du statut des greffiers du Togo et qui seraient entrés en négociation avec les autorités.
« Le groupe qui est en contact avec le gouvernement est illégalement constitué parce que l’association a constitué une délégation pour s’occuper de ces cas, et c’est ce groupe légal qui doit mener les discussions avec les autorités », a-t-il précisé.
L’AGT appelle cependant tous les greffiers du Togo à se tenir mobiliser, et a suivre solidairement le mouvement jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction, et puissent exercer dans de meilleures conditions leur fonction.
Les greffiers ont essentiellement pour mission de garantir le bon déroulement des débats aux audiences, d’en rapporter par écrit les échanges, déclarations et observations, et d’authentifier les actes juridictionnels d’une juridiction.