Togo - Le chef de l’Etat, « chef des armées togolaises », Faure Gnassingbé a procédé jeudi à la refondation de la défense et de la sécurité des Forces Armées Togolaises (FAT) lors de la présentation par celles-ci du « grand rapport annuel », a appris l’Agence de presse Afreepress.
Le nouveau modèle implique une nouvelle organisation militaire territoriale avec deux régions militaires et deux régions de gendarmeries avec pour sièges Lomé et Kara et cinq (5) secteur militaires dans chaque région administrative.
Ce nouveau modèle de défense et de sécurité, selon le chef de l’Etat, répond à l’évolution du monde et de la sous-région et à l’incertitude et l’émergence de nouvelles vulnérabilités qui y règnent.
« L’organisation actuelle de notre système de défense et de sécurité a répondu en effet et répond encore dans une grande mesure à l’évaluation des menaces existantes, ce qui nous permet d’y faire face. Mais chers officiers, convenez avec moi autour de nous le monde bouge et cela de plus en plus vite. Le climat sécuritaire de notre sous-région est en proie à l’instabilité récurrente dans certains pays, à l’essor de la piraterie maritime, à la montée ne puissance du terrorisme et à l’émergence de trafics criminels divers », a fait savoir Faure Gnassingbé aux FAT.
Ailleurs sur le continent, a-t-il continué, de nouveaux déchaînements de violence ici et là s’ajoutent aux foyers de tensions anciens pour miner la stabilité de régions entières et favoriser la création de sanctuaires pour les réseaux terroristes et criminels.
Ce modèle de système de défense et de sécurité pour répondre à trois impératifs principaux. « Garantir la souveraineté et la défense du Togo et de ses intérêts vitaux et préserver ses populations contre toute attaque extérieure ou toute agression intérieure, assurer la meilleure cohérence possible et la redondance dans le recueil et l’exploitation des renseignements mais aussi dans l’engagement des forces au niveau national et international, gérer au plus près la ressource humaine dans le domaine du recrutement et de la formation pour répondre aux retraites technologiques des matériels modernes et aux standards requis par les échanges et les engagements internationaux».
C’est aussi le lieu pour le chef de l’Etat, de rendre un hommage «vibrant» et «mérité» au général Gnassingbé Eyadèma, ainsi qu’à ses «illustres» compagnons qui, selon lui, «ont œuvré avec lui à la construction de ce bel édifice qui a permis de mettre le pays à l’abri des aléas sécuritaires majeurs de ces 50 dernières années».