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POMAR TOGO : Marbre et développement durable
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  L`Indépendant Express


© Autre presse par DR
Site d`exploitation de POMAR TOGO.


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La problématique du rôle et de la responsabilité des industries extractives dans le développement durable se pose avec acuité dans la plupart des zones d’extraction en Afrique. Au Togo, il est vrai, beaucoup d’entreprises s’intéressent moins à l’épanouissement des populations concernées par les carrières ce qui pose souvent des conflits entre les entreprises et les autochtones. POMAR Togo à Pagala extrait du Marbre, mais reste en communion avec les populations sur les questions de l’environnement.

Vendredi dernier, l’entreprise du droit togolais a anticipé la journée de l’arbre célébrée le 1er juin. Elle mobilisé les populations autour du reboisement. 2000 plants sont mis en terre, l’approche participative a été saluée par les autochtones, le préfet de Blitta a encouragé l’initiative, les responsables de POMAR ont promis en faire plus. L’ambiance était gaie à l’école primaire catholique de Pagala. Notre rédaction y était. Reportage.

Le décor était imposant le 31 mai dernier, une dizaines de chefs venus de plusieurs cantons et villages de Pagala, une mobilisation des populations de la localité, hommes, femmes et enfants venus répondre au devoir du citoyen de planter un arbre, le Préfet ne s’est pas fait conter l’évènement, aux côtés des responsable de POMAR, représenté par le Directeur Général adjoint Vincent PERNIN.

C’est le Président du comité villageois du développement de la localité qui a planté le décor de la nécessité vitale, mieux, selon lui de l’urgence de reboiser pour répondre aux enjeux du développement durable, de la biodiversité et de la protection de l’environnement.

M. Vincent PERNIN a, dans son intervention, exprimé le souci de l’entreprise de maintenir le cap dans la lutte contre la déforestation. Une déforestation encouragée dans la localité par des coupeurs de bois venus du village et d’ailleurs dans la fabrication de bois de chauffe et d’autres utilisations. Naturellement, l’écosystème est affecté dans cette zone extractive.


C’est donc pourquoi, le département de l’environnement a engagé depuis trois ans déjà le projet de mis en terre des plants. L’année passée, selon le DGA de POMAR 360 plants ont été mis en terre, mais non entretenus et suivis, ils n’ont pas résisté au temps.

C’est pourquoi cette fois-ci, une attention particulière a été accordée à la plantation de 2000 arbres dans une approche plus stratégique à suivre l’évolution et à perpétuer le projet pendant toute l’année : « il ne sera pas question pour nous de planter les arbres seulement le jour du 1er juin, mais nous allons pérenniser le projet et planter de façon continue et à tout moment de l’année » a réitéré à la suite du DGA, Gabrielle RAVIZZA le responsable de la valorisation forestière.


Le Préfet de Blitta a été encore plus déterminé dans la lutte contre la déforestation. M. Batossa Boukari a sensibilisé les populations sur l’utilité du projet en remerciant les initiateurs « nos remercions les responsables de POMAR pour leur politique de reboisement et de la biodiversité.

Planter un arbre, c’est donner une vie, protéger un arbre, c’est protéger une vie » a-t- il lancé dans son discours. Saluant les efforts dans la prise en compte des préoccupations des populations par POMAR Togo dans les domaines de l’eau, de la santé, des infrastructures et de l’emploi des jeunes, le Préfet a salué la stratégie de la société de disposer d’une pépinière propre pour atteindre les objectifs du projet de l’environnement. Cette pépinière composée de plusieurs espèces forestières va bénéficier à l’EPP Pagala Tomégbé, Pagala Village, abord de routes et sur la carrière du marbre.

Le préfet a exhorté les populations de la localité à planter, plutôt qu’à abattre les arbres. Il a appelé à la vigilance des Chefs traditionnels sur des contrevenants qui abattent les arbres sans aucune permission venant des autorités de l’environnement. Le Préfet a bouclé son intervention avec l’adage qui a dit long sur la nécessité de la plantation des arbres pour encore une fois interpellé les populations : « celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutile ».

Une équipe pilote le projet de reboisement, depuis l’entretien de la pépinière jusqu’à la plantation des arbres et à leur entretien. Les espèces locales sont encouragées. Notre équipe de reportage a fait une visite guidée de la pépinière et à relevé plusieurs espèce : du teck au teck indien, du flamboyant à l’acacia, du cacia siamea à l’eucalyptus, de l’ébène à l’acajou en passant par le neem, le teck allemand, etc., la pépinières de 10.000 arbres de 17 espèces différentes bénéficient de soins particuliers.

POMAR TOGO, du marbre et aussi la population.


Les principes universels dans les zones minières sont assez clairs. Plus question d’extraire des mines et de laisser la population de la zone sur le carreau. Elle doit bénéficier de l’implantation de l’industrie minière dans sa localité et se voir réparer par l’entreprise l’impact environnemental.

POMAR s’est d’ores et déjà engagé dans la résolution des problèmes environnementaux avec le reboisement, et la prise en charge de la qualité des eaux de surface tout comme en profondeur, dans la vérification de la pollution que ça soit d’ordre chimique ou basique, et dans le domaine de la santé. Ecoles, ponts de ralliement, financement des activités sociales liées à la santé et à l’éducation sont également mis en œuvre par l’entreprise.

Les terres appartiennent comme dans la plupart des localités togolaises aux populations, aux communautés. C’est là où se trouve l’épineuse question d’indemnisation des populations. L’entreprise POMAR a déjà engagé le processus d’indemnisation des populations locales sur la question des terres. Reste à avoir les interlocuteurs valables et crédibles pour décaisser les montants dus.

Depuis le démarrage du processus donc, ce sont des propriétaires terriens qui poussent comme des champignons, compliquant les répartitions. Mais, les pourparlers avec les responsables des villages concernés, le suivi juridique du tribunal de Blitta, les discussions avec les autorités togolaises et l’implication des comités de développement donnent des chances d’aboutir dans les périodes à venir à des résultats qui permettent aux populations de rentrer dans ses droits. POMAR est très préoccupé et compte honorer ses engagements vis à vis de l’Etat togolais pour le bien être des populations.

Notre équipe de reportage a interrogé les chefs de la localité et les propriétaires terriens sur la situation, ceux-ci sont plutôt confiants quant à l’évolution du processus. Ils saluent par ailleurs les conditions assez encourageantes dans lesquelles leurs fils, les jeunes de la localité travaillent à POMAR.

Sur le chantier, c’est du travail industriel avec de gros engins qui coupent les blocs de marbre d’environ 24 tonnes. Un fil diamanté se charge constamment du découpage avec plusieurs unités. Le concassage, le transport des blocs, le chargement des camions etc. Le travail à la main n’a pas sa place sur ce chantier qui va se doubler d’un nouveau site dans la préfecture du Moyen-mono.

Déjà en œuvre, la construction dans la zone portuaire d’une usine de transformation du marbre. Le produit fini sera bientôt disponible sur le marché togolais, nous a rassuré l’adjoint de Rodriguez Helioz.

POMAR, ces sont les Pierres Ornementales de Marbre, une société togolaise qui entend relever de grands défi de production et du bien-être des populations.

Carlos KETOHOU







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