Togo - Alors que le bruit court que le parti au pouvoir est resté « sourd » et « muet » sur la limitation du mandat présidentiel et sur le mode de scrutin, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Sélom Komi Klassou, membre influent de l’Union pour la République (UNIR) a annoncé vendredi sur la radio Kanal FM qu’UNIR a fait des propositions mais c’est plutôt « ceux d’en fassent » qui ont bloqué en procédant par « diktat ».
Dire que l’UNIR a provoqué le blocage, « c’est faire preuve de mauvaise foi », a-t-il souligné avant d’ajouter que le dialogue qui s’est déroulé à Togotelecom n’était pas « suspensif » du fonctionnement régulier des institutions de la République, « c’est pour cela qu’il s’agissait de faire des propositions au gouvernement », a-t-il précisé.
Selon lui, au niveau de la durée et de la limitation du mandat, « UNIR a dit que les conclusions proposées par le CPDC rénové constituent une bonne base de discussion. Elle va loin pour dire qu’il faudrait qu’on examine avec attention et sans passion les propositions du CPDC relatives à ce sujet. Les gens disent qu’ils veulent la limitation avec application immédiate ».
Dans ce cas, s’est-il demandé, « qui bloque lorsque nous disons, examinons avec attention et sans passion alors qu’en face on nous crache dans la figure que c’est la limitation pure et simple avec application immédiate ? ».
Il n’a pas manqué, pour étayer sa position de définir le dialogue comme étant l’examen de vue contradictoires ou divergentes entre deux ou plusieurs personnes. « A partir de ce moment, l’exercice est de pouvoir parvenir à surmonter la divergence pour aller vers un consensus, un terrain d’entente ».
Revenant sur l’esprit du dialogue, Sélom Klassou a rappelé que le dialogue, les discussions et la recherche de solutions et la recherche du consensus sont des vertus qui font partie de la philosophie du parti UNIR pour un mieux-être pour tous les Togolais.
« Quand j’entends dire qu’il faut des armes ou qu’on déverse des gens dans la rue pour aller à un vrai dialogue, je crois que ce n’est pas vrai. Le président de la République est un président qui cherche la paix sociale », a-t-il déclaré.