Dans la nuit du 28 au 29 mai dernier à Essè Godjin dans la préfecture de Yoto (environ 90 km de Lomé) , le présumé Missihoum Mawuli prétendant venger la mort de son jeune frère tranche la tête à son voisin Etiko Tètè. Ironie du sort, le jeune Koffi Missihoum qu’on est en train de venger n’a jamais été décédé mais continue ses études dans une des localités du milieu.
Selon Koaci.com, appréhendé et remis à la justice, le présumé auteur de cet acte sans vergogne aurait commis le forfait au moment où sa victime dormait en laissant la porte ouverte pour cause de chaleur. La famille a découvert le corps sans la tête et le bras qui ont été emportés par le meurtrier dans la même nuit profonde.
Et comme ci cela ne suffisait, il se mettait à manger la chair de sa victime et suçant le sang qui dégoulinait de la tête tranchée, retrouvé sur la place du fétiche du village. Missihoum Mawuli a tenté d’impliquer le régent du village comme collaborateur du crime. En effet sous la pression des populations, Missihoum Mawuli a dans un premier temps dénoncé une proche collaboration du régent comme étant le commanditaire. Une information démentie par le régent et que le présumé même a contredit à la gendarmerie.
Selon le régent, Missihoun Mawuli a déclaré à la gendarmerie avoir tué sa victime parce qu’il croyait que son petit frère Missihoun Koffi avait été tué. Il a déclaré avoir avec son frère et leur père, exécuté contre la somme de 40.000 frs, 03 moutons et des bouteilles de boissons, une mission d’exhumation du corps d’une défunte adepte d’un fétiche. Selon lui, le père de sa victime avait enterré le corps de sa sœur défunte en leur domicile, contrairement aux pratiques des adeptes du vaudou en question. Et ce manquement à la tradition faisait que la défunte menaçait selon les oracles, de décimer les membres de la famille.
Et selon la version du père de l’auteur du drame, le nommé Koffi Missihoum que son frère est en train de venger n’était pas décédé, mais étudiait dans une école située dans une localité à côté.